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Une étude récente menée auprès des adolescents démontrerait qu'une partie d'entre eux, en particulier des filles, tendraient à se détacher de Facebook. Certains désactivent leur compte, d'autres le confient à une personne de confiance qui en change le mot de passe. Kimberly Young, une psychologue qui dirige le centre de désintoxication pour les accros d'Internet à Bradford, déclare avoir parlé à des douzaines de jeunes qui cherchaient un moyen de rompre avec les mauvaises habitudes que génère Facebook. "C'est comme pour toutes les autres drogues, il est très dur de s'en défaire", a-t-elle ajouté. En outre, il est plus difficile qu'il n'y paraît de se désinscrire de Facebook. Il faut, d'une part, cocher l'une des six raisons qui expliquent notre décision telle que "je passe trop de temps sur Facebook", ou encore "ce n'est que temporaire, je reviendrai". De plus, il suffit juste de rentrer son adresse mail ainsi que son ancien mot de passe pour avoir de nouveau accès à son compte. Une autre étude, menée par le docteur Mischel dans les années 60 pour l'Université de Stanford, avait révélé que très peu de personnes parvenaient à résister à ce que le professeur appelait "les fortes tentations", comme les marshmallows par exemple. Il a déclaré qu'aujourd'hui, "Facebook, c'est le marshmallow de ces jeunes". Il aurait remarqué par la suite que les adolescents qui avaient réussi à se contrôler devenaient des adultes plus responsables et plus équilibrés que les autres. Le résultat demeurerait sans appel : la plupart des jeunes qui limitent leurs passages sur Facebook verraient leurs notes augmenter, car ils ne seraient plus autant soumis à la tentation et donc moins enclins à se laisser distraire de leurs devoirs.