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Des femmes africaines en conclave à RabatMAP
Mardi 17 Juin 2014
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Les femmes africaines participant à la rencontre internationale sur la stabilité dans la région du Sahel et du Maghreb, qui s’est ouverte lundi à Rabat, ont mis en relief le rôle de la femme africaine en matière de développement, de médiation et de règlement des conflits dans cette zone. A ce propos, Alimi Ibrahim, membre du cabinet du Premier ministre nigérien, a pris la parole pour souligner que les femmes sont les premières victimes des conflits armés en Afrique, en général, et dans la région du Sahel, en particulier, dans la mesure où ce sont elles qui assument la responsabilité de leur famille après la mort de leurs époux ou de leurs fils au cours de ces conflits. Bien que la résolution onusienne 1325 ait insisté sur la participation équitable et pleine de la femme en tant qu’acteur agissant dans la prévention des conflits, la préservation de la paix, l’application des dispositions de cette résolution reste encore limitée, a-t-elle déploré. Elle a plaidé dans ce sens pour l’institutionnalisation de l’adhésion des femmes à la gestion et au règlement des conflits à travers la création d’un forum mondial des femmes dédié à la sensibilisation à ce rôle vital de la femme, à la lutte contre les stéréotypes erronées et au changement des idées classiques qui réduisent le rôle des femmes aux seules missions de procréer et d’élever les enfants. De son côté, la rédactrice en chef du journal tunisien Sabah, Assia Atrous, s’est penchée sur l’influence des arrière-pensées culturelles et religieuses infondées, rappelant l’incident d’une jeune fille qui a été brûlée, récemment en Tunisie, par son père pour avoir été raccompagnée à la maison par un camarade de classe, un drame, a-t-elle relevé, qui a choqué la société tunisienne et rappelé le grand travail qu’il faut encore accomplir pour améliorer l’image de la femme dans la région. Après avoir rappelé l’importance de la révolution du Jasmin dans son pays, et qui a permis l’instauration d’une nouvelle Constitution moderne, la journaliste a mis l’accent sur la nécessité de lutter contre les stéréotypes liés à la femme, invitant les décideurs dans la région à investir dans l’homme et à œuvrer pour le renforcement du rôle de la société civile et la garantie d’une presse libre de manière à consolider la jeune démocratie dans nos pays et la réalisation de la paix et de la sécurité sociales. Pour sa part, Saran Keïta, présidente du Réseau paix et sécurité des femmes de l’espace de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO/section du Mali), a plaidé pour le renforcement de la formation des femmes africaines dans le domaine de la médiation pour le règlement des conflits, l’échange des informations et des expériences en vue de promouvoir la situation des femmes dans la région et la création d’un mécanisme efficace de suivi et d’évaluation de la résolution 1325 afin de renforcer leur adhésion aux opérations de construction et de maintien de la paix. La rencontre de Rabat a été marquée par la lecture de poèmes de la poète marocaine Khadija Maalainine, qui a mis en valeur le rôle de la littérature dans la diffusion des valeurs de paix. Les autres interventions ont été axées sur la nécessité d’activer les dispositions des conventions internationales relatives aux droits des femmes ainsi que la promotion du rôle des femmes et la valorisation de leurs actions quotidiennes tant à la maison que dans l’école et à l’hôpital, outre des questions liées à la sécurisation des frontières entre les pays de la région qui connaît des conflits armés et à la situation sécuritaire au Sahel. Cette rencontre de deux jours a été organisée à l’initiative de l’Université Hassan 1er, de l’Institut mondial pour la paix (basé à New York), de l’Association marocaine pour l’intelligence économique et du Centre des stratégies de la sécurité dans la région du Sahel.
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