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“Des nombreux carnets de croquis que Van Gogh a dû avoir, seuls quatre ont été préservés”, a indiqué le musée Van Gogh dans un communiqué. Ceux-ci contiennent “peut-être certaines de ses créations les plus intimes”, a en outre assuré le musée sur son site Internet.
“Ils contiennent des impressions éphémères du monde dans lequel il vivait, nous permettant de regarder continuellement par dessus son épaule et de saisir son talent artistique”, a ajouté la même source. Gribouillages, notes en néerlandais prises à la hâte, dessins élaborés, les carnets contiennent en outre quelques études préliminaires de tableaux à venir, comme celle du “Semeur” (1888).
Pour écrire dans ces petits carnets, Vincent van Gogh a utilisé des crayons, de l’encre, de la craie ou du charbon. Il y notait également des adresses et des ordonnances, il y retranscrivait des poèmes et y a tracé grossièrement une carte en préparation à un voyage à Paris en 1886.
“Les carnets de croquis apportent de précieuses informations sur le développement artistique de Van Gogh et certaines pages contiennent ce qui sont en fait de véritables oeuvres d’art miniatures”, a soutenu le musée.
Le musée Van Gogh avait rouvert ses portes le 1er mai après plus de sept mois de rénovations, gratifiant les visiteurs d’une exposition intitulée “Van Gogh au travail”. Trois des carnets de croquis sont exposés dans le cadre de cette exposition.
“Cette exposition est accompagnée d’une publication unique : les premiers fac-similés des quatre carnets de croquis”, a indiqué le musée dans son communiqué.
Les mille coffrets, qui contiennent chacun les fac-similés des quatre carnets originaux ainsi qu’un ouvrage de commentaires par la directrice des collections du musée, sont en vente au prix de 495 euros depuis jeudi à la boutique de souvenirs du musée. La vente sur Internet sera lancée d’ici peu.