-
Réunion du Conseil du bassin hydraulique de Sakia El Hamra et Oued Eddahab
-
Agence de presse italienne : Le Maroc, une référence pour l'UE en matière de gestion migratoire et de lutte antiterroriste
-
La coopération entre le Maroc et l'Espagne en matière de migration, un modèle à suivre
-
Une négligence qui fait trop mal aux personnes en situation de handicap: Un décret omis et des droits bafoués
-
Karima Benyaich : Le pavillon marocain, une vitrine d’excellence d'un tourisme marocain en plein essor
Selon une étude sur l'offre exportable du secteur présentée à cette occasion, le secteur d'IMME a enregistré, sur la période 2008-2011, près de 8 milliards de DH d'exportations en 2008 contre 14 milliards de DH en 2011, soit un taux de croissance moyen annuel de 27%, devançant ainsi d'autres secteurs comme l'énergie ou l'agro-alimentaire. Ce qui lui a permis de se positionner à la 16ème place en termes d'exportation par rapport aux secteurs productifs dans le pays. Les principaux secteurs d'export sont la fabrication du matériel de transport, celle de machines et équipements, la métallurgie et le travail des métaux qui constitue l'essentiel des travaux des entreprises exportatrices. Ces dernières ont vu leur nombre augmenter de 96 entreprises en 2008 à 115 en 2010 dont 19 sont totalement tournées vers l'export.
Concernant les produits les plus exportés, l'étude du FIMME fait savoir que les produits transformés représentent 56% contre 44% pour les produits bruts. Les deux produits ont enregistré respectivement en 2010 un chiffre d'affaires qui s'est élevé à 8 MMDH et 6 MMDH.
L'ensemble des produits transformés ont pour destination les marchés nearshore (France, Espagne, Suisse), les marchés atypiques (Russie) et les marchés potentiels (USA, Luxembourg). Quant aux produits bruts, l'Espagne, la Chine, la Turquie et les Emirats Arabes Unis sont les principaux clients du Maroc.
L'évolution du chiffre d'affaires export des IMME sur les principaux marchés ciblés révèle qu’en 2011, le secteur a enregistré 6,1 MMDH avec l'UE (nearshore), 0,3 avec les pays d'Agadir (hors Maroc), 0,9 avec l'Afrique, 1,7 dans les marchés atypiques, 3,6 dans les marchés à potentiel.
Selon la même étude, les professionnels du secteur comptent augmenter ce chiffre d'affaires à 56,3 MMDH, soit une hausse de 32%. La hausse des exportations sera soutenue par le marché de la sous-traitance, notamment la France et l'Espagne; la forte progression du marché africain (Algérie, Guinée Equatoriale, Sénegal, Ghana, etc.) ainsi que la forte croissance des marchés à potentiel (Suisse, Emirats, Allemagne,…).
Malgré ces performances affichées, l'étude du FIMME tire la sonnette d'alarme, puisque la part des exportations du secteur d'IMME sur le marché européen ne représente que 0,06% et trois centièmes seulement à l'échelle mondiale.
Le secteur souffre également d'autres maux qui handicapent fortement sa progression. Ainsi, l'étude de la FIMME a pointé du doigt la faiblesse du nombre des entreprises exportatrices qui ne dépasse pas 115 sur les 1300 œuvrant dans le secteur.
La même source a critiqué également la part grandissante des produits bruts dans l'export, les frais de logistiques jugés élevés, l'absence d'infrastructures adaptées et la carence au niveau des relais commerciaux.
Des critiques qui n'arrangent pas la situation d'un secteur qui souffre de la faiblesse du volume des investissements qui ne dépasse pas les 2,7 MMDH et qui est menacé par une concurrence féroce de la part de la Chine, la Turquie et la Tunisie.