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Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Les participants venus de plusieurs pays africains, arabes, asiatiques et européens devront débattre de l'importance de prendre en compte l'évolution des facteurs économiques, sociaux et politiques locaux dans l'élaboration du système éducatif, explique une note de présentation de cette conférence.
Le comité d'organisation relevant de l'Université Ibn Zohr, initiateur de l'événement, vient de lancer un appel aux praticiens et à la communauté de recherche, pour soumettre des propositions de communications pour la conférence placée sous le thème «Leadership, qualité et diversité dans les contextes éducatifs».
Le Maroc fournit depuis plusieurs années des efforts considérables, pour améliorer la qualité de l'éducation et assurer sa généralisation. De grands chantiers de réformes ont été mis en oeuvre.
Selon un rapport du Conseil supérieur de l'enseignement, le système éducatif au Maroc reste confronté à de nombreux obstacles liés pour l'essentiel à l'insuffisance de la couverture des services d'éducation, aux inégalités entre les genres et à des taux élevés de redoublement et d'abandon et au manque d'orientation. Chaque année, près de 300.000 enfants quittent l'école avant terme, sans avoir eu le temps d’acquérir les éléments de base en mathématiques, vocabulaire, grammaire et orthographe.
Pour une promotion de 100 enfants intégrant le cours préparatoire, seuls 6 obtiendront le baccalauréat et une inscription à l'université. Les 94 autres restent en chemin. Parmi les étudiants inscrits à une licence universitaire, le nombre de ceux qui décrocheront le diplôme souhaité, après de nombreux redoublements, reste limité, et ceux qui trouveront un emploi encore plus rares, notent le rapport.
L'Etat encourage depuis plus de dix ans la création de groupes scolaires privés, notamment à travers des mesures d'incitation fiscale. Dans la Charte de l'éducation et de l'enseignement de 2008, le gouvernement, soutenu par des organisations telle que la Banque africaine de développement (BAD), s'était ainsi fixé pour objectif d'atteindre 25 % de scolarisation privée à l'horizon 2024, tous âges confondus.
Les efforts internationaux ont incontestablement entraîné une augmentation significative des effectifs scolaires avec 90,7% des élèves du premier cycle dans le monde inscrits à l'école.
Cependant, les disparités restent énormes. En Afrique subsaharienne, environ 31 millions d'enfants en bas âge (plus de la moitié de la population mondiale de cette catégorie d'enfants) ne sont pas scolarisés.
L'objectif de l'école est d'offrir aux enfants un cadre adéquat d'apprentissage des connaissances de base, de sociabilisation afin d'avoir les compétences nécessaires pour une insertion professionnelle.
«Pour atteindre cet objectif, il faudrait que le système éducatif soit en mesure de fournir un enseignement de qualité qui permettra aux élèves et étudiants de poursuivre leur cycle primaire, secondaire et universitaire», conclut le rapport du Conseil supérieur de l'enseignement du Maroc.