-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
-
Pékin "en alerte" après la traversée du détroit de Taïwan par un navire japonais
-
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent: Tel-Aviv rejette un appel international au cessez-le-feu
-
Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d'une journée meurtrière
-
La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
Le Cavaliere, réagissant dimanche soir à Milan à l'annonce du retrait programmé de Mario Monti, en a minimisé la portée: "Il change peu de choses; nous avons ainsi une anticipation de la date du vote d'un mois, un mois et demi", a-t-il jugé, citant comme date possible le 24 février, alors que les élections étaient normalement prévues pour avril.
Celui qui a déjà gouverné l'Italie à trois reprises a promis d'"expliquer aux Italiens à la télévision" sa décision de revenir.
Après avoir soutenu pendant un an le gouvernement Monti, en pleine crise des marchés, le magnat de la télévision, amateur de jolies femmes, réputé pour ses rodomontades, ses plaisanteries et son ego, a ainsi lâché le rigoureux professeur d'économie, catholique pratiquant, à l'humour pince-sans-rire.
Tous deux incarnent deux images opposées de l'Italie à l'étranger.
Sur la scène européenne, Mario Monti est vu comme l'artisan de l'assainissement durable de l'économie italienne, la troisième de la zone euro.
"Les Italiens ne doivent pas céder à l'illusion qu'il existe des solutions miracle (....) Il n'y a pas d'alternative à la correction des finances publiques et à l'amélioration de réformes qui améliorent la compétitivité", a averti José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, au quotidien économique Il Sole 24 Ore.
Samedi, M. Monti a annoncé sa décision "irrévocable" de jeter l'éponge après le vote du budget prévu d'ici à la fin de l'année. Il a tenu à faire cette annonce alors que les marchés étaient fermés, pour éviter des réactions intempestives.
Selon le Corriere della Sera, le chef du gouvernement a été particulièrement "indigné" par les déclarations faites vendredi par Angelino Alfano, secrétaire général du parti de M. Berlusconi (le Peuple de la liberté), lorsque le PDL a décidé de ne pas voter un texte s'attaquant aux coûts de la politique.