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Les consommateurs inconnus de la banque peuvent ainsi parler à la machine pour demander une carte de crédit, sans qu’une intervention humaine ne soit nécessaire. La machine scanne ensuite le passeport, enregistre les empreintes digitales et réalise un scanner en trois dimensions du visage du futur client à des fins de reconnaissance faciale.
Mais surtout, un logiciel d’analyse vocale détermine si la personne répond sans mentir à des questions telles que «Avez-vous un emploi?» ou encore «Avez-vous d’autres emprunts en cours actuellement?», une première mondiale. Le système est censé détecter la nervosité ou l’angoisse en se fondant sur des enregistrements de personnes ayant menti pendant des interrogatoires de police.
La technologie ressemble à un gadget du KGB, et pour cause: le système d’analyse vocale a été développé par le Speech Technology Center, une entreprise qui compte parmi ses gros clients le Service de sécurité fédérale, l’ex-KGB. La banque en question, Sberbank, qui est détenue à majorité par l’Etat russe, projette à terme de déployer l’appareil dans les centres commerciaux et les banques du pays.
Les technologies d’analyse vocale, qui en sont encore souvent au stade de l’expérimentation, ont de nombreuses applications possibles. Ainsi, l’entreprise Midot propose un détecteur de mensonges des salariés en 12 langues, et qui est utilisé dans 24 pays par plus de 600 entreprises parmi lesquelles Adecco, Toys'R US, Manpower, Avis, Pepsi, la Brinks, Visa, comme le soulignait le blog Bug Brother en 2009.
En tout, ce sont 800.000 salariés ou chômeurs dont les réponses à des questions comme «combien de fois vous êtes-vous battu, ou avez-vous pris le volant, ivre, l'année passée?» ou «votre compte en banque s'est-il trouvé dans le rouge ces trois dernières années?» ont été analysées par l’appareil.