-
Un an après le 7 octobre: Des manifestations de par le monde en soutien à Gaza
-
Un responsable du Hezbollah affirme que le contact avec le haut dirigeant Safieddine a été "perdu" depuis vendredi
-
Intenses bombardements israéliens sur Beyrouth : Frappes meurtrières dans la bande de Gaza
-
Situation au Liban: Session extraordinaire de la Ligue arabe au niveau des délégués permanents
-
Nuit de bombardements intenses sur la banlieue sud de Beyrouth
Le coordinateur résident des Nations unies en Syrie, Ali al Zaatari, avait annoncé en début de matinée qu'il s'attendait à une évacuation de civils dans la journée.
S'exprimant au point de passage d'Al Wafidine, à la limite occidentale de l'enclave, près de Douma, il avait précisé à Reuters que des malades et des blessés seraient parmi les évacués.
La télévision publique syrienne a diffusé les images d'un groupe de civils, parmi lesquels des malades et des blessés, présentés comme quittant la Ghouta orientale et gagnant les territoires sous contrôle gouvernemental via Al Wafidine.
Ce premier groupe, précise la télévision, comprenait environ 35 personnes qui vont gagner un centre d'hébergement de la région.
L'armée russe a indiqué de son côté qu'une centaine de personnes avaient quitté la Ghouta mardi matin.
Les Nations unies ont appelé à l'évacuation d'un millier de malades et de blessés bloqués par les combats dans l'enclave située à la périphérie de Damas.
Yasser Delwan, responsable politique du Djaïch al Islam, une des principales factions rebelles opérant dans la Ghouta, a déclaré que cette évacuation avait été permise par l'accord annoncé la veille avec la Russie, soutien politique et militaire du régime de Bachar al Assad, sous les auspices de l'Onu.
Depuis le déclenchement d'une campagne de bombardement le 18 février, prolongée par une offensive au sol, contre l'enclave qui était tenue par les rebelles à la périphérie de Damas, les forces pro-gouvernementales syriennes ont repris plus de la moitié de la Ghouta, un ensemble de localités densément peuplées et de terres agricoles.
D'après le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, l'offensive a fait en un mois plus de 1.100 morts parmi la population civile de l'enclave, où vivent quelque 400.000 personnes.
Ces tout derniers jours, l'avancée des forces pro-gouvermentales a isolé les deux principales villes de la Ghouta, Douma et Harasta.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) fait état pour sa part de nouveaux bombardements menés par les forces gouvernementales dans le sud de l'enclave, incluant les villes de Saqba, Kafr Batna et Jisrine.
Par ailleurs, l'armée turque et ses alliés rebelles syriens assiègent la ville d'Afrin et les villages qui l'entourent tout en négociant avec les Etats-Unis le retrait des combattants kurdes de Manbij, située plus à l'Est, ont annoncé mardi Ankara et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
L'armée turque dit dans un communiqué avoir parachevé l'encerclement d'Afrin, principal objectif de l'opération "Rameau d'olivier" lancée il y a deux mois pour chasser les miliciens kurdes des YPG (Unités de protection du peuple) de cette région du nord-ouest de la Syrie.
Cette information a été démentie par un porte-parole des YPG, Nouri Mahmoud, qui l'a qualifiée de "propagande" tout en reconnaissant que toutes les routes menant à Afrin étaient soumises à d'intenses bombardements.
Mais elle a été confirmée par l'OSDH, qui dispose d'un réseau d'informateurs sur le terrain. Selon le directeur de l'organisation basée à Londres, Rami Abdelrahmane, les forces turques et leurs alliés de l'Armée syrienne libre (ASL) ont encerclé 90 villages en plus de la ville d'Afrin, soit environ 700.000 personnes.
La dernière route conduisant en dehors de cette zone est désormais sous le feu direct de l'armée turque, ce qui la rend de fait inutilisable, a-t-il précisé.
Dans son communiqué, l'armée turque dit s'être emparée lundi de "secteurs d'une importance stratégique" dans cette région.
Ankara considère les YPG comme un groupe terroriste en tant que prolongement syrien du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène depuis plus de trois décennies une insurrection séparatiste en territoire turc.