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Des chercheurs trouvent l’origine de la grippe espagnoleSamedi 10 Mai 2014
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Les chercheurs travaillent depuis des années pour essayer de comprendre l’origine de la grippe espagnole, une pandémie responsable de 25 à 50 millions de morts à la fin de la Première Guerre mondiale, en 1918. Dans une étude publiée par les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (Pnas) lundi 28 avril, l’équipe du professeur de biologie Michael Worobey de l’université d’Arizona, aux Etats-Unis, explique avoir résolu le mystère. D’après les résultats de l’étude, le virus de 1918 est né d’un mélange entre une souche humaine (H1) de la grippe saisonnière et des gènes aviaires de type N1. Cette rencontre a donné naissance au virus H1N1, ancêtre de la variante qui a fait son grand retour en 2009, mais près de 10.000 fois plus virulent. Les 50.000 à 70.000 jeunes soldats américains réunis au Kansas auraient été les premiers contaminés, avant de traverser le pays pour se rendre en Europe. En effet, la grippe espagnole tient son nom de l’Espagne car c’était le seul pays, non concerné par le secret militaire, à en avoir parlé. Alors que les grippes précédentes avaient touché principalement les bébés et les personnes âgées, la grippe espagnole a décimé les jeunes adultes âgés de 25 à 29 ans dans le monde entier. Les malades mouraient d’une surinfection bactérienne qui se déclarait 4-5 jours après l’apparition des premiers symptômes grippaux. L’absence d’antibiotiques, les conditions d’hygiène de l’époque et les grands rassemblements de la période d’après-guerre ont multiplié les risques d’épidémie et les difficultés à soigner la maladie. Si les jeunes adultes ont été particulièrement touchés, c’est parce que leur génération avait été immunisé contre le virus de type H3N8, mais pas contre le H1, explique le professeur Worobey. Lu 212 fois
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