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Comme l’explique l’étude publiée dans la revue Nature Genetics, ces deux nouveaux groupes se basent sur la présence de deux protéines, ABCB6 et ABCG2, qui font partie des transporteurs ABC qui permettent à de nombreuses substances de franchir la membrane plasmique. Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont purifié les protéines afin de les identifier. Puis ils ont utilisé les antigènes des deux groupes qu’ils ont testés sur des échantillons de sang. Ils ont ainsi constaté que certains d’entre eux présentaient déjà des anticorps spécifiques dirigés contre ces antigènes. Une réaction immunitaire qui témoigne d’une nouvelle discrimination de cellules sanguines et donc de nouveaux groupes sanguins, rapporte Futura-sciences. Des mutations dans les gènes codant pour ces protéines ont même été identifiées.
Néanmoins, d’après les chercheurs, ces groupes sanguins ne poseraient que rarement des problèmes et ne concerneraient même qu’une infime partie de la population. Toutefois, ils pourraient être à l’origine de rejets de greffe voire de complications après une transfusion sanguine chez certaines populations à risque, notamment les Japonais et les Gitans d’Europe. Une incompatibilité entre la mère et son fœtus pourrait également apparaître. En effet, les rejets dépendent de la réaction immunitaire de l’organisme et surviennent quand celui-ci reconnaît des éléments comme étrangers et tente de les éliminer. D’autres groupes à découvrir
“Plus de 50.000 Japonais sont susceptibles d’être Junior négatif et peuvent rencontrer des problèmes de transfusion sanguine ou d’incompatibilité mère-foetus”, commente pour le Daily Mail, le biologiste Bryan Ballif qui a participé aux recherches. D’où l’importance de la découverte. Cela faisait une quinzaine d’années qu’un groupe sanguin n’avait pas été découvert.
Mais les chercheurs ne comptent pas en rester là pour autant et entendent bien poursuivre leurs travaux. Selon eux, dix à quinze groupes n’auraient pas encore été identifiés.