Onze films étaient en lice, représentant, La France, La Belgique, Le Liban, L’Algérie, L’Egypte, La Syrie, la Mauritanie, l’Arabie Saoudite, le Maroc et la Palestine, l’invitée d’honneur de cette édition.
Les films de la compétition officielle, d’une durée de 17 à 53 minutes, ont été choisis parmi les 28 de différentes régions du monde. Selon les organisateurs, ces films ont été sélectionnés en se basant sur la qualité technique du son, de l’image en plus du thème traité.
Le jury de cette manifestation culturelle était composé du réalisateur qatari, Mohamed Belhaj (président), du scénariste turc, Yakebsan Irdan, de la réalisatrice et critique égyptienne, Hala Fouad El Maoui, du musicologue marocain, Abdessalam El Khaloufi et du réalisateur Az-Alarab Al Alaoui Lamharzi.
Cette première édition fut caractérisée par la présentation du film documentaire palestinien «Des ombres dans l’Obscurité» et du film marocain, «Khouribga d’hier et d’aujourd’hui», production du Centre cinématographique marocain et de la tenue d’une conférence sur «Le film documentaire et la mondialisation», animée par plusieurs intellectuels et critiques de cinéma.
En marge de ce Festival, des hommages ont été rendus à deux des acteurs du 7ème art, en l’occurrence Mustapha Ben Mbarek Marjan et Bari Mohamed Atiq ainsi que la projection des documentaires dans des espaces publics et l’organisation d’une caravane cinématographique.
A propos de ce Festival, Noureddine Sail, président du CCM, a déclaré : «La ville de Khouribga, fidèle à sa grande tradition cinéphilique, accueille une nouvelle manifestation cinématographique- la première édition du Festival international du film documentaire-
Après la réussite du Festival du cinéma africain qui est devenu un très important rendez-vous cinématographique de notre continent, la ville de Khouribga ouvre une fenêtre sur l’état du monde à travers le film documentaire.
Ce genre artistique trouve ses lettres de noblesse au moment où des questions cruciales se posent sur l’avenir de la création artistique confrontée à de nombreuses mutations qui touchent les relations sociales, issues de la révolution technologique».