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Les participants à cette émission spéciale diffusée sur la chaîne «Médi1 TV», ayant permis de révéler des données et des preuves sur les complots algériens tramés pour déstabiliser l'intégrité territoriale du Maroc, ont affirmé que l'implication de l'Algérie dans le soutien de la thèse séparatiste et de l'atteinte à la stabilité du Royaume est une chose «confirmée et claire» qui consiste essentiellement en l’accueil et la formation de membres séparatistes et leur financement pour déstabiliser l'ordre public dans les provinces du Sud.
Les intervenants ont également mis l'accent sur la nécessité de mobiliser toutes les forces, de manière proactive, en vue de faire face à ces complots et manœuvres, soulignant l'importance d'élaborer une stratégie globale et intégrée à même de faire face aux opérations de mobilisation qui visent à déstabiliser les provinces du Sud et les montrer comme des régions de «tensions».
Dans ce sens, le président du Centre marocain des études stratégiques (CMES), Mohamed Benhamou, s'est interrogé sur l'indulgence dans l'utilisation du concept «séparatistes de l'intérieur», précisant que ceux-ci sont des individus hors la loi puisqu'ils reçoivent des formations militaires ainsi qu'une incitation et un encadrement au sein de pays étrangers, ce qui constitue de véritables crimes condamnés par le droit international.
«Nous sommes au cœur d'une guerre secrète et occulte menée par l'Algérie contre le Maroc», a dit M. Benhamou, faisant savoir qu'il s'agit d'opérations d'armement, d'incitation à des violences et de formation aux armes.
Pour sa part, le militant des droits de l'Homme, Hamada El Bihi, a affirmé que c'est l'Algérie qui exerce son autorité sur le «Polisario» et c'est elle qui a aidé à sa création et qui fournit à cette entité fantoche, discrètement aussi bien que publiquement, l'appui matériel et moral durant les manifestations internationales, estimant qu'il n'existe pas de «séparatistes de l'intérieur», mais plutôt des employés des services de renseignement algériens.
Qui représente effectivement les Sahraouis aujourd'hui, vu que 90% d'entre eux sont sur le territoire des provinces du Sud du Royaume ? s'est interrogé ce militant, qui a précisé que les habitants sahraouis vivant dans les camps de Tindouf sont privés de leurs droits et ne jouissent d'aucun droit de liberté d'expression ou de circulation.
Pour sa part, la présidente de l'Observatoire du Sahara pour la paix, la démocratie et les droits de l'Homme (OSPDH), Aicha Douihi, a noté que la transformation des cours de mobilisation donnés aux «activistes» sahraouis en des exercices militaires est «très dangereux» et devra être examinée et analysée, précisant que ces activistes tirent profit du climat démocratique régnant dans les provinces du Sud pour commercialiser leur activité.
Depuis la création des camps de Tindouf, le Polisario a envoyé plus de 3.000 enfants à certains pays pour recevoir une formation militaire, en violation flagrante des dispositions des conventions internationales relatives aux droits de l'enfant, a-t-elle rappelé, soulignant que l'activité des partisans du Polisario» s'intensifie par occasions (le mois d'avril, rapports du Secrétaire général des Nations unies ou autres).
De son côté, Ibrahim Laghzal, membre de la Commission régionale des droits de l'Homme dans les provinces du Sud, a affirmé que le premier à être choqué par ces récits documentés est le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), qui a instauré des mécanismes juridiques depuis le début de l'action de l'Instance équité et réconciliation (IER) et veillé sincèrement à l’accueil de plusieurs victimes des violations passées, tout en essayant de diagnostiquer la réalité avec une relecture du passé et une prospection du futur, notamment dans les provinces du Sud.
Il a, en outre, souligné qu'il existe un espace ouvert dans les provinces du Sud, qui est exploité, d'une façon ou d'une autre, dans des actions diverses, déplorant le dénigrement et l'ingratitude à l'égard des efforts colossaux déployés par l'IER jusqu'à présent.
Il a également précisé que les bureaux régionaux des droits de l'Homme sont ouverts pour recevoir toutes les plaintes, poursuivant que personne n'ignore que l'Algérie finance les éléments du «Polisario» et que les documents qui le confirment deviennent accessibles au public.