Deux belles affiches qui promettent un spectacle de bonne facture. Des équipes en quête de garnir leur palmarès par ce prestigieux trophée, surtout qu’elles n’ont plus gagné depuis belle lurette.
Pour la première confrontation, le Moghreb de Fès pourra compter sur son armada de joueurs chevronnés de la trempe de Chihani, en vue d’atteindre l’objectif escompté. Une qualification en finale pour se rapprocher davantage d’un troisième sacre après ceux remportés en 1980 et 1988.
Sauf que ce ne sera pas gagné d’avance pour les Fassis devant des Kénitris décidés à saisir cette aubaine, eux dont le dernier sacre remonte à cinq décades. Un match au finish entre deux protagonistes au jeu rapproché, ce qui augure que la différence se fera sur de petits détails, à moins d’y aller jusqu’aux tirs au but.
La deuxième confrontation ne manquera pas d’être chaude, d’autant plus qu’elle est à placer sous le signe de l’équilibre parfait. Les Fussistes, quadruples lauréats de la Coupe du Trône en 1967, 73, 76 et 95 et finalistes malheureux lors de la précédente édition, tiennent à aller jusqu’au bout dans leur campagne, affichant un moral au beau fixe, suite à leurs succès en championnat local et en Coupe de la Confédération africaine de football, épreuve où ils sont bien partis pour atteindre la finale.
Du côté des Jdidis, trois fois finalistes de l’épreuve en 1977, 85 et 86, ce dernier carré constituera pour eux une occasion à ne pas rater pour aller en finale, même s’ils seront privés des services de deux éléments clés, Reda Riahi, victime d’une fracture, et Adil Kerrouchi, pas encore disponible.
Des demi-finales «show» qui ne manqueront pas de drainer les spectateurs des quatre clubs protagonistes, en plus du public casablancais pour que la fête dans les gradins et le spectacle sur la pelouse soient au rendez-vous.