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Droit au but
Pour un préretraité, Raul, bientôt 34 ans, se porte plutôt bien. Avec 12 buts en Bundesliga et cinq en Ligue des champions, l'Espagnol a fait mentir ceux qui annonçaient que son étonnante arrivée dans le bassin de la Ruhr marquait son crépuscule.
De son propre aveu, l'ancien attaquant emblématique du Real Madrid revit depuis qu'il porte le maillot du club de Gelsenkirchen, au point d'envisager de prolonger son contrat jusqu'en 2013.
Très décevant jusqu'à Noël, Rooney a retrouvé sa meilleure forme en 2011 en inscrivant dix buts, dont certains spectaculaires (une bicyclette contre Manchester City) ou décisifs (celui de la victoire à Chelsea en quart de finale aller).
Et surtout, le N.10 n'est pas, ou plus, seulement un finisseur. Alex Ferguson exploite aussi sa finesse technique en le plaçant légèrement en retrait du Mexicain Javier Hernandez. Résultat, il est aussi l'un des meilleurs distributeurs d'Angleterre avec onze passes décisives.
Européens convaincus
A seulement 25 ans, Rooney a déjà un solide vécu en Ligue des champions, une compétition à laquelle il a participé tous les ans depuis ses débuts en 2004. En sept campagnes, il a disputé 61 matches, marqué 23 buts et soulevé une fois le trophée il y a trois ans après un match gagné aux tirs au but contre Chelsea.
En revanche, sa deuxième finale, en 2009, s'est soldée par un fiasco. Face au FC Barcelone, il avait été éclipsé par Messi, Iniesta et consorts.
Raul est le meilleur buteur de l'histoire de la Ligue des champions (71) et des compétitions européennes (73). Il a remporté trois fois l'épreuve suprême (1998, 2000, 2002), participé à 14 campagnes en C1 et rêve maintenant de retrouvailles avec son club de toujours, le Real Madrid, le 26 mai en finale à Wembley.
Cela pourrait être ses adieux à la Ligue des champions, puisqu'à moins de remporter l'épreuve, Schalke, 10e de son championnat, ne retrouvera pas le gotha européen la saison prochaine.
Taureau et matador
Rooney a encore étayé cette saison sa réputation d'incorrigible mauvais garçon. Il vient d'écoper de deux matches de suspension pour avoir proféré une bordée de jurons devant la caméra après avoir réussi un triplé contre West Ham. Mais plus que ses écarts commis dans le feu de l'action ou que ses supposées infidélités conjugales étalées dans la presse à scandales, c'est son faux départ savamment orchestré avec l'aide de ses agents au mois d'octobre, dans le but d'obtenir une colossale augmentation de salaire, qui a choqué nombre de ses supporteurs.
Raul n'est pas tatoué, pensait faire toute sa carrière au Real Madrid et n'a jamais défrayé la chronique people, préférant passer son temps libre avec sa femme et ses cinq enfants.
Raul Gonzalez Blanco, ni très rapide ni musculeux, est pour tout dire une espèce en voie de disparition. En moins d'une saison, il est déjà un joueur-culte de Schalke 04 tant les supporteurs ont été conquis par sa simplicité, son élégance et sa rage de vaincre.
Pour couronner le tout, il a décomplexé son club, invité pour la première fois de son histoire dans le dernier carré de la C1.