-
Sa Majesté le Roi félicite le Serviteur des deux Lieux Saints de l'Islam à l'occasion du 10ème anniversaire de l'allégeance
-
Variabilité et changement climatique en Afrique: Impacts, adaptation et résilience
-
Entre la FNS et le gouvernement, le courant a trop de mal à passer
-
SM le Roi félicite M. Mark Rutte suite à sa nomination au poste de Secrétaire général de l’OTAN
-
Le rapport de Guterres met à mal les séparatistes et leurs commanditaires
Cette opération policière fait suite à celles effectuées en août et décembre 2014 dans les présides occupés de Sebta et Mellilia, à Barcelone, et au Maroc, soldées par l'arrestation de neuf personnes, dont une mineure qui était accompagnée d'une femme et l'interpellation le 7 juillet d'une autre femme à Lanzarote, aux îles Canaries, précise le communiqué.
Mardi, le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) a, pour sa part, annoncé que huit personnes actives dans les villes de Tanger, Bouznika, Khouribga et Taounate «soupçonnées de vouloir commettre des attentats au Maroc au nom du groupe Etat islamique (EI), en ciblant notamment des «responsables sécuritaires», ont été arrêtées.
Cette cellule, qui était en lien avec des «chefs» du groupe EI, a hébergé des combattants «ayant reçu des formations intensives à la fabrication d'explosifs et de guerre des gangs», dans des campements de l'organisation jihadiste, a ajouté la même source en précisant qu’elle planifiait une «série d'opérations terroristes dans le Royaume» ciblant «des responsables sécuritaires» ainsi que l'attaque de «sites sensibles».
Les membres de cette cellule, qui comprend également des «éléments féminins», ont des liens avec «d'anciens combattants dans les camps de l'organisation Al-Qaïda en Afghanistan».
A signaler, d’autre part, que le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Cherki Drais, a réaffirmé, mardi à El Jadida, la position constante du Maroc aux côtés de la communauté internationale pour lutter contre le fléau du terrorisme.
S'exprimant à l'ouverture de la conférence inaugurale de l'initiative maroco-américaine sur «la sécurité des frontières» (BSI), M. Drais a réitéré l'engagement du Royaume du Maroc quant à l'adoption de la stratégie antiterroriste mondiale de l'Organisation des Nations unies (ONU) initiée en septembre 2006, dont la gestion des frontières est l'un de ses piliers les plus importants.
Les autorités marocaines expriment leur volonté à échanger leurs expériences acquises dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé et transfrontalier avec toutes les organisations, les forums internationaux et les pays amis, a-t-il assuré.
Pour ce qui est du départ de Marocains pour le jihad et les modalités de gestion de leur retour porteurs d'une expérience de combat, il a expliqué qu'il a été procédé à l'adoption d'un plan d'action comprenant le renforcement de la surveillance des frontières et l'aide et l'assistance apportées à certains pays du voisinage.
Il a de même indiqué que le Royaume est disposé à partager l'importante expérience qu'il a accumulée en matière de traitement de la question des combattants terroristes étrangers, en particulier, et de lutte contre le terrorisme en général.
Le Maroc, a-t-il dit, a adopté une stratégie multidimensionnelle qui recouvre les domaines institutionnel, économique, socioculturel, éducatif, religieux et médiatique, dans une logique de lutte contre le terrorisme par le développement humain et le renforcement de l'Etat de droit.
Cette stratégie émane de l'attachement du Royaume notamment aux valeurs de tolérance et des droits de l'Homme et aux libertés fondamentales, a-t-il expliqué, notant que cette stratégie converge avec l'action de l'ONU dans la lutte contre le terrorisme.