-
Après une estimation de 3% en 2024: Le Produit intérieur brut devrait croître de 3,8% en 2025
-
Semaine verte de Berlin : Le Maroc participe au Forum mondial pour l'alimentation et l'agriculture
-
La CMR met en œuvre les nouvelles mesures relatives à l'impôt sur le revenu
-
Le HCP s’attend à une croissance de 4,2% de la demande intérieure en 2025
-
CFC Africa Tour : Une première édition couronnée de succès avec un accès aux opportunités d’affaires en Afrique
Cette évolution est due à une progression de 2,4% des recettes ordinaires à 29,9 MMDH à fin février et d'une baisse de 1,5% des dépenses émises au titre du budget général à 57,4 MMDH, explique la TGR qui vient de publier son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BSFP) de février 2017.
En effet, l'accroissement des recettes ordinaires s'explique par la hausse des impôts directs de 4,1%, des impôts indirects de 8,6% et des droits d'enregistrement et de timbre de 1%, conjuguée à la baisse des droits de douane de 19% et des recettes non fiscales de 31,3%, précise le bulletin.
S'agissant des dépenses émises au titre du budget général, leur recul est dû à la baisse de 0,1% des dépenses de fonctionnement et de 10,7% des dépenses d'investissement, conjuguée à la hausse de 4,8% des charges de la dette budgétisée, relève la TGR.
La hausse des charges de la dette budgétisée s’explique par l’accroissement de 10,9% des remboursements du principal (10,3 MMDH contre 9,3 MMDH) et par la baisse de 6% des intérêts de la dette (4,9 MMDH contre 5,2 MMDH), précise la même source.
L’évolution de la structure des dépenses du budget général entre fin février 2016 et le même mois en 2017 fait ainsi ressortir une hausse de la part des dépenses de personnel à 38% et de matériel à 24,1%, conjuguée à une diminution des dépenses d’investissement à 27,4% et des intérêts de la dette à 10,4%, indique le bulletin.
Les recettes des comptes spéciaux du Trésor (CST) ont, quant à elle, atteint 18,9 MMDH, tenant en compte des transferts reçus des charges communes du budget général d’investissement pour 9,6 MMDH et de la rentrée de 213 millions de dirhams (MDH) au titre des dons des pays du Golfe.
Concernant les dépenses des CST, elles ont été de 7,8 MMDH, dont un montant de 5,7 MMDH concerne les comptes d’affectation spéciale (CAS), relève la TGR, précisant que le solde de l’ensemble des CST s’élève à 11,1 MMDH.
l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA) ont progressé de 45,5% pour s’établir à 291 MMDH contre 200 MMDH à fin février 2016, fait savoir le bulletin, notant qu’à fin février 2017, les dépenses émises ont été de 6 MDH contre 14 MDH une année auparavant, en baisse de 557,1%.