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Cette évolution est due à une hausse de 9% des recettes ordinaires à 59 MMDH à fin mars et d'une baisse de 0,5% à 85,8 MMDH des dépenses émises au titre du budget général, explique la TGR qui vient de publier son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BSFP) de mars 2017.
En effet, rapporte la MAP, l'accroissement des recettes ordinaires s'explique par la hausse des impôts directs de 14,1%, des impôts indirects de 6,8%, des droits d'enregistrement et de timbre de 0,8% et des recettes non fiscales de 15,9%, conjuguée à la baisse des droits de douane de 13,9%, précise le bulletin.
Quant aux dépenses émises au titre du budget général, leur diminution est imputable à la diminution de 11,8% des charges de la dette budgétisée, atténuée par la hausse des dépenses de fonctionnement de 2,5% et d'investissement (+3,7%), relève la TGR.
Le recul des charges de la dette budgétisée s’explique par la baisse de 14,1% des remboursements du principal (11 MMDH contre 12,8 MMDH) et de 7,7% des intérêts de la dette (6,6 MMDH contre 7,2 MMDH), précise la même source.
L’évolution de la structure des dépenses du budget général entre fin mars 2016 et fin mars 2017 fait ainsi ressortir un repli de la part des dépenses de personnel à 35,7%, de matériel à 24% et des intérêts de la dette à 8,8%, conjuguée à une progression de la part des dépenses d’investissement à 28,2% et des émissions de la compensation à 3,2%, indique le bulletin.
Les recettes des comptes spéciaux du Trésor (CST) ont, quant à elle, atteint 26,1 MMDH, tenant compte des transferts reçus des charges communes du budget général d’investissement pour 10,6 MMDH et de la rentrée de 213 millions de dirhams (MDH) au titre des dons des pays du Golfe.
Concernant les dépenses des CST, elles ont été de 15,1 MMDH, dont un montant de 10,5 MMDH concerne les comptes d’affectation spéciale (CAS), relève la TGR, précisant que le solde de l’ensemble des CST s’élève à 11,1 MMDH.
Pour leur part, les recettes des services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA) se sont accrues de 0,2% pour s’établir à 505 MMDH contre 504 MMDH à fin mars 2016, fait savoir le bulletin, notant qu’au T1-2017, les dépenses émises ont été de 203 MDH contre 87 MDH une année auparavant.