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Pour rappel, le capitaine rebelle qui avait rejoint la mère patrie, le 18 mars, avait annoncé l’arrivée prochaine de ce groupe.
Présentés par certains médias comme des «activistes» ayant fui les camps de Tindouf, ils ont été accueillis par une unité des Forces Armées Royales (FAR) stationnée au niveau du mur de sécurité, du côté de Mahbes. Glorifiant le Roi, ces membres du Polisario ont été accueillis, avec tous les égards, par les membres de l’unité des FAR
Si pour le moment, ces ralliements sont accueillis avec satisfaction, tant par les politiques marocains que par les médias, ils doivent être pris avec une extrême prudence. Surtout quand on sait que le prétendu ministre du Polisario chargé des territoires et des diasporas qui n’est autre que le frère cadet du fondateur du Polisario avait annoncé dernièrement que « l’intifada des territoires occupés » doit être réanimée et que les séparatistes de l’intérieur doivent bouger pour déstabiliser les villes marocaines.
Cette vague de ralliements qui n’est pas sans rappeler les vagues de ralliements qui avaient précédé les tristes évènements de G’Dim Izik ayant fait un grand nombre de blessés et des pertes humaines dans les rangs des forces de l’ordre.
Au début de 2010 et durant plusieurs mois, des centaines de Sahraouis des camps de Tindouf avaient, en effet, regagné le Maroc. A l’époque, les médias et les politiques marocains évoquaient alors un «Polisario en débandade» ou «en déroute». Certains étaient même allés jusqu’à prédire la «fin du mouvement séparatiste». Mais toutes ces prédictions avaient alors été démenties par l’édification du camp de G’Dim Izik, puis son démantèlement qui a conduit à l’assassinat de 11 éléments des forces de l’ordre. Depuis lors, les responsables marocains ont tiré les leçons de cet indicent tragique en mettant en place un contrôle strict des demandes des sahraouis des camps qui souhaitent retourner au Maroc.
Vu la situation qui prévaut en Algérie, les chefs du Polisario feront n’importe quoi pour nuire à la stabilité du Maroc et, par conséquent, la vigilance des services de sécurité doit rester de mise.