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Le défi, pour le Dr Klaas Wiersema et son équipe du département d'astronomie de Leicester, a consisté à distinguer avec précision les lumières confondues émises par trois objets célestes : ESO 243-49, une lointaine et très lumineuse galaxie, HLX-1, objet que les astronomes appellent une source X ultra-lumineuse et enfin, une faible et mystérieuse source (optique, celle-là) située à proximité de la précédente.Grâce au Very Large Telescope de l'Observatoire européen (ESO) situé au Chili, ils ont obtenu un spectre en longueurs d'ondes optiques à partir des rayons X de la source ultra-lumineuse, y découvrant notamment la signature d'atomes d'hydrogène. Leurs calculs et conclusions indiquent que HLX-1 est plus lumineuse que toutes les sources X ultra-lumineuses connues à ce jour. Elle est bien située près du coeur de la galaxie ESO 243-49, à 300 millions d'années-lumière de nous et surtout, elle héberge un trou noir de masse intermédiaire. Ces résultats prouvent l'existence - jusqu'à présent supposée - de ce type d'objets célestes, d'une masse située entre cent fois et plusieurs centaines de milliers de fois celle de notre Soleil.