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Le secrétaire général de ce syndicat, Jamal Sebbani, a mis en avant dans une déclaration à Libé que les enseignants du supérieur refusent « la politique de tergiversation » menée par le ministère de tutelle à propos des revendications principales de cette catégorie, notamment la révision du statut particulier du corps des enseignants-chercheurs de l'enseignement supérieur.
Jamal Sebbani a tenu à souligner un paradoxe : « Au moins depuis 1997 jusqu’à 2011, il y a eu des dialogues entre notre syndicat et les gouvernements (présidés par Abderrahman El Youssoufi, Driss Jettou et Abass El Fassi) qui avaient abouti à des accords. Mais paradoxalement depuis l’adoption de la nouvelle Constitution 2011, aucune avancée n’a été enregistrée ».
Il a souligné qu’il y a eu, certes, des communiqués communs signés entre le SNESup et le ministère, le dernier en date étant celui signé avec Said Amzazi en mars 2018. Mais rien de concret n’a été fait.
« Le SNESup ne peut accepter de continuer à dialoguer indéfiniment et sans aucun résultat concret avec le ministère », a-t-il martelé.
Il y a lieu de signaler que le SNESup a annoncé ce débrayage via un communiqué dans lequel il a dénoncé « le non-respect des engagements » pris par le ministère de tutelle vis-à-vis des enseignants de l’enseignement supérieur.
Il a souligné dans un communiqué que le ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle, Said Amazazi, avait demandé plus de temps pour mettre en œuvre l’accord avec le SNESup concernant les différentes revendications des enseignants-chercheurs telles que la création d’un nouveau grade D et d’un grade exceptionnel pour les professeurs de l’enseignement supérieur.
Il convient de souligner que le cadre de professeur de l'enseignement supérieur comporte trois grades : A, B et C selon le décret n° 2-96-793 du 19 février 1997 portant statut particulier du corps des enseignants-chercheurs de l'enseignement supérieur.
Le Syndicat a considéré que le fait que le ministère demande un temps supplémentaire pour opérationnaliser les accords conclus avec le SNESup comme « un non-respect par le gouvernement de ses engagements », soulignant que cela « nuit à sa crédibilité et à la crédibilité du dialogue social en général" et que c’est « la preuve d’un manque de sérieux dans la gestion de la chose publique et l’indifférence face aux conditions sociales intenables en général qui menacent la sécurité et la stabilité du pays. C’est une expression de mépris ou de méconnaissance de la profondeur de la crise affectant l’enseignement en général, et tout particulièrement l’enseignement supérieur et la formation des cadres ».
Par ailleurs, le communiqué a exhorté le ministère de tutelle à "respecter ses engagements envers SNESup et à augmenter les salaires des professeurs universitaires bloqués depuis plus de deux décennies ».