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Le roman raconte "les vicissitudes d'un couple dont la femme est juive et le mari musulman du Maroc. Malgré leur amour et leur entente, ils n'échappent pas à la situation politique au Moyen-Orient qui bouleversera leur vie", indique-t-on dans un communiqué de la Fondation ONA.
"Le mari dont le père est tué par des Palestiniens, elle, dont le mari et le fils, sont des Arabes. Elle raisonnait à son niveau individuel, ne voulait pas reconnaître que le problème de la guerre israélo-arabe la dépassait", ajoute-t-on.
Sa femme "ne pouvait admettre que l'attentat ne visait pas son père, à titre personnel, mais s'inscrivait dans un cycle de violence réciproque qui durait depuis des dizaines d'années", poursuit cette source, qui rappelle que "cette histoire est pour l'auteur Ikken, qui est également peintre, sculpteur et poète, l'occasion de réfléchir sur les relations humaines et les valeurs universelles". Né en 1937 à Khenchela, en Algérie, Aïssa Ikken a fait un long passage par le ministère de la Jeunesse et des Sports dans le service "Ateliers arts plastiques, musique, pratique théâtrale", ce qui lui a permis de diriger la cérémonie d'ouverture et du graphisme des Jeux méditerranéens en 1983.
Une autre rencontre sera dédiée au roman "Le Périple des hommes amoureux" du sociologue et auteur français Jean Zaganiaris, le 3 décembre prochain à la Villa des arts de Rabat. "Le roman se déroule dans trois espaces différents : Casablanca, Athènes et Cannes. Trois époques différentes de notre ère moderne : le post 20-février au Maroc, la crise économique en Grèce, l'essor du Front national dans la France des années 90, avec trois protagonistes de nationalités différentes : Yanis (Marocain), Ioannis (Grec), Jean (Français)", indique-t-on dans un communiqué de la Fondation ONA.
"Cette succession de trinités nous entraîne dans ces trois histoires parallèles, qui ne sont peut-être qu'une seule et même odyssée", ajoute-t-on.
Zaganiaris emprunte "une approche à la fois sociologique, psychologique et philosophique (qui) nous plonge dans les violences et les troubles de la passion amoureuse, par-delà les pays, les cultures et les identités", explique la même source.
Par ailleurs, une rencontre est prévue autour du roman "Le Silence blanc" de Mokhtar Chaoui, le 26 novembre prochain à la Villa des arts de Rabat.
Il s'agit dans ce roman de thématiques "très sensibles" comme "le sort des fillettes du Maroc profond 'vendues' par leurs parents à cause de la misère", et de "l'enclavement que vivent les Marocains des zones montagneuses", indique-t-on dans un communiqué de la Fondation ONA.
Figurent également l'histoire "des petites bonnes qui vivent comme des esclaves chez des riches" ou encore celle "des enfants abandonnés à la rue", ajoute-t-on.