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Après le débrayage observé la semaine dernière, il y a eu celui d'hier qui a connu le même succès. L'écho sera-t-il différend cette fois ? Le ministère de la Santé trouvera-t-il les moyens de satisfaire les doléances réitérées depuis quelque temps déjà de l'ensemble du personnel dont le nombre avoisine 15 mille ?
Selon Ahmed Salhi, membre de la commission nationale de coordination des quatre CHU, ce débrayage s'inscrit dans le programme de lutte du personnel de la santé publique pour protester contre le mutisme du département de tutelle à l'égard de son cahier revendicatif et à instaurer un dialogue responsable et sérieux avec les différents représentants du secteur.
En l'absence d'une bonne volonté du ministère de la Santé qui a été saisi pourtant, à maintes reprises, par correspondances et les multiples réunions avec ses responsables dont la dernière tenue le 22 juin, pour trouver les solutions appropriées aux problèmes de cette catégorie professionnelle, Ahmed Salhi met en garde contre une montée de la tension dans les quatre CHU et la détérioration de la situation sociale.
Par ailleurs, le Syndicat national de la santé publique, affilié à la FDT, n'a eu de cesse d'appeler le ministère de la Santé à répondre favorablement à des revendications à caractère urgent, notamment la nécessité de revoir les lois organisant les Centres hospitaliers et la régularisation de la situation matérielle et administrative des fonctionnaires titulaires d'une licence.
Devant la situation déplorable du personnel de la santé publique en général et de ces Centres en particulier, ledit syndicat demande également que l'indemnisation d'astreinte soit revue à la hausse et a fait part de son refus catégorique de porter atteinte à la profession d'infirmerie en dehors des lois organisant les instituts de qualification dans le domaine de la santé. Le personnel des CHU manifeste son ras-le-bol
Une demande a été aussi formulée aux responsables pour engager un dialogue avec les CHU et l’Institut Pasteur à l’instar des commissions créées dans le cadre du dialogue social entre le département de tutelle et les Syndicats sectoriels à même de permettre aux professionnels de ces Centres de s'acquitter de leur noble mission dans de bonnes conditions.
Pour ce qui est de la question des lois organiques des CHU, la commission de coordination nationale insiste sur la représentativité de l’ensemble des catégories au sein du Conseil d’administration, la généralisation de l’application des décrets émanant du ministère dans les 4 CHU et sur le transfert des cotisations des employés dépendant des budgets autonomes et celles des adhérents au Régime collectif d’allocation de retraite (RCAR) à la Caisse marocaine des retraites, et ce à l’instar du CHU Ibn Sina.
Pour les autres revendications non moins importantes, ladite commission réclame l’activation du mouvement des mutations entre les CHU et réitère son attachement à la liberté de choix des fonctionnaires affectés.
Pour faire aboutir les revendications du personnel des CHU d’Ibn Rochd de Casablanca, de Mohammed VI de Marrakech, de Hassan II de Fès et d’Avicenne de Rabat, une réunion de la commission de coordination est prévue dans les prochains jours pour décider des actions à entreprendre.