A rappeler que les Militaires et l’IZK seront engagés dans la Ligue des champions africains. On sait aussi que ces mêmes responsables et plus précisément leur commission de programmation, avaient envisagé en début de la compétition de terminer et le concours national et les éliminatoires de la Coupe vers la mi-juin. De report en report, on risque fortement de dépasser cette échéance si l’on sait que les éliminatoires en Coupe du Trône sont toujours au stade.
Par ailleurs, il reste encore onze rounds à disputer en championnat, ce qui nécessitera environ trois mois si le concours de cette saison n’est pas perturbé par d’autres reports qui émaneraient à l’improviste de la commission de programmation. Décidément, lorsqu’on chasse le naturel, il revient au galop. Beaucoup ont cru que l’on a coupé court avec ces méthodes et ce genre de programmation depuis la saison dernière durant laquelle les choses se sont sensiblement améliorées au niveau de la programmation. D’autres croient fermement que cette perturbation et ce manque de respect du calendrier initial sont une manière de favoriser l’itinéraire de certaines formations dans le concours. De l’avis des techniciens, ce qui est sûr, c’est que ces arrêts brusques auxquels les entraîneurs et joueurs ne s’attendent pas nuisent sérieusement au rythme d’une équipe, affectent le physique et le mental des joueurs. Et par conséquent, il peut influer sur le parcours d’un club et permettre à un autre de récupérer des joueurs blessés. De toute manière, cette perturbation du calendrier n’est pas pour favoriser et rehausser le niveau de la compétition dans le championnat national. Cela peut influencer négativement sur le public qui peut bouder les stades ou avoir des réactions fâcheuses.
En d’autres termes, ces retards peuvent engendrer des actes de hooliganisme. On se rappelle les réactions du public lors du derby qu’on avait « exilé » dans la capitale la saison dernière. Mais lors de la phase aller, on a pu voir qu’aucun incident majeur n’a été enregistré et que souvent, ce sont des actes de gestionnaires qui créent la zizanie au sein du concours national. Le sécuritaire a une place certes, mais à voir les autorités décider sur le sort d’un simple match de foot et de sa programmation, cela mérite réflexion. C’est le cas du derby retour où plusieurs tractations ont eu lieu entre les membres du GNF pour le programmer en avril. A voir toutes ces difficultés rencontrées par la commission de programmation du GNFE et le non-respect du programme initial, on se demande si c’est une question insurmontable et insolvable ou un problème dû à la gestion humaine de ce secteur.