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«De quoi devrions-nous avoir peur?» Tous les ans, le site Edge demande à des intellectuels (scientifiques, écrivains, académiciens, artistes...) de se pencher sur une question. Cette année, 155 personnes expliquent leurs craintes pour l’avenir.
«L’idée était d’identifier les nouveaux problèmes émergents qui n’ont pas encore été vraiment identifiés dans la science, la technologie, et la culture», reprend le site Motherboard, qui a compilé et résumé les premières réponses. Soit, en tout, 150 nouvelles peurs qui «empêchent les gens plus intelligents du monde de dormir la nuit».
Par exemple, Geoffrey Miller, psychologue évolutionniste, craint la prolifération de l’eugénisme chinois.
«La Chine a mis à exécution le plus grand et le plus prospère programme eugéniste du monde depuis plus de trente ans, entraînant la Chine dans une ascension encore plus grande en tant que superpuissance mondiale. J’ai peur que cela pose certains problèmes existentiels aux civilisations occidentales. […] Quand j’ai appris l’existence de l’eugénisme chinois cet été, j’ai été surpris que ces politiques sur la population aient reçu aussi peu d’attention. La Chine ne se cache pas de ses ambitions eugénistes, aussi bien dans son histoire culturelle que dans ses politiques gouvernementales.»
Brian Eno, le musicien, pense que les gens intelligents se détournent de la politique: «La plupart des gens intelligents que je connais ne veulent rien à voir avec la politique. Nous l’évitons comme la peste […] Nous attendons que d’autres gens s’en occupent, et nous grommelons quand ils se trompent. Nous pensons que nos responsabilité s’arrêtent aux urnes, et encore quand nous arrivons aussi loin.»
Kate Jeffrey, professeure de neurosciences comportementales, s’inquiète du fait que nous ne mourrons plus.
«La prolongation de la durée de vie humaine est souvent vantée dans les médias, mais elle n’est pratiquement jamais remise en question.»
Ou encore Gregory Benford, professeur de physique et d’astronomie, a peur que nous ne devenions comme «des rats coincés sur la peau de notre monde sphérique, où nous serons de plus en plus pris au piège».
«L’idée était d’identifier les nouveaux problèmes émergents qui n’ont pas encore été vraiment identifiés dans la science, la technologie, et la culture», reprend le site Motherboard, qui a compilé et résumé les premières réponses. Soit, en tout, 150 nouvelles peurs qui «empêchent les gens plus intelligents du monde de dormir la nuit».
Par exemple, Geoffrey Miller, psychologue évolutionniste, craint la prolifération de l’eugénisme chinois.
«La Chine a mis à exécution le plus grand et le plus prospère programme eugéniste du monde depuis plus de trente ans, entraînant la Chine dans une ascension encore plus grande en tant que superpuissance mondiale. J’ai peur que cela pose certains problèmes existentiels aux civilisations occidentales. […] Quand j’ai appris l’existence de l’eugénisme chinois cet été, j’ai été surpris que ces politiques sur la population aient reçu aussi peu d’attention. La Chine ne se cache pas de ses ambitions eugénistes, aussi bien dans son histoire culturelle que dans ses politiques gouvernementales.»
Brian Eno, le musicien, pense que les gens intelligents se détournent de la politique: «La plupart des gens intelligents que je connais ne veulent rien à voir avec la politique. Nous l’évitons comme la peste […] Nous attendons que d’autres gens s’en occupent, et nous grommelons quand ils se trompent. Nous pensons que nos responsabilité s’arrêtent aux urnes, et encore quand nous arrivons aussi loin.»
Kate Jeffrey, professeure de neurosciences comportementales, s’inquiète du fait que nous ne mourrons plus.
«La prolongation de la durée de vie humaine est souvent vantée dans les médias, mais elle n’est pratiquement jamais remise en question.»
Ou encore Gregory Benford, professeur de physique et d’astronomie, a peur que nous ne devenions comme «des rats coincés sur la peau de notre monde sphérique, où nous serons de plus en plus pris au piège».