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Les chercheurs ont procédé à des tests sur des souris atteintes de cancers du poumon "non à petites cellules". Ces types de cancer représentent 70 à 80 % de l'ensemble des cancers du poumon constatés : certains sont porteurs d'une mutation spécifique entraînant la production d'une protéine appelée facteur de croissance épidermique (EGFR).
Il existe des médicaments capables de bloquer l'action des récepteurs de cette protéine, mais des mutations génétiques ont été constatées sur certaines tumeurs, engendrant une résistance à ces traitements. Les nouvelles molécules développées par l'équipe du Dr Janne s'attaquent aux mutations tout en inhibant la production de la protéine.
Les chercheurs espèrent que ces molécules seront mieux tolérées que les médicaments inhibiteurs actuels. Ils doivent désormais prouver l'efficacité de leur découverte à l'échelle humaine mais restent très optimistes quant à son potentiel.