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Le public qui connaissait peu la chanteuse aux multiples talents (dessin, photo, écriture, poésie) a eu, ce samedi soir, l'occasion de goûter à son art, mais aussi de découvrir, à travers elle, toute une période fascinante du pays de l'Oncle Sam. Surtout celle d'un New York tumultueux, berceau d'une nouvelle culture qui s'inspirera des racines profondes de l'Amérique et qui déterminera l'esthétique d'une nouvelle culture populaire occidentale.
Sa musique a pris forme dans une Amérique en pleine mutation industrielle, où elle a assisté à la naissance de la Beat génération incarnée par le grand poète Allan Ginsberg, en passant par les chansons de Woodie Guthrie, jusqu'à l'avènement de Bob Dylan, qui révolutionnera toute la culture américaine.
Comme elle l'a montré ce soir à Bab Al Makina, elle reste encore aujourd'hui une pièce maîtresse de la culture mondiale d'un rock qui ne se suffit pas de la musique, mais s'exprime aussi à travers le dessin, la photo, l'écriture et la poésie.
Mais, comme il s'agissait du Festival des musiques sacrées, l'on se rend facilement compte que le choix de Patti Smith pour clore cette édition n'était nullement fortuit. Car le rock de Patti a cette spécificité bien propre, ce timbre bien particulier, qui porte en lui les racines de la musique traditionnelle country, du blues et du gospel, et la douceur de ces ballades anciennes qui exprime cette quête de spiritualité, idéaliste et utopique.
La fusion rock-spiritualité a bien fonctionné ce soir-là.