-
Karting : Le Maroc deuxième de la MENA Nations Cup au Qatar
-
Franc succès de la quatrième édition des jeux nationaux des Appelés du 39ème Contingent du Service Militaire
-
Botola Pro D1 : La RSB conforte son statut de leader
-
Remue-ménage au Raja
-
La caravane nationale "Sport sans dopage" atterrit à Kénitra
L'équipe du Maroc a été accrochée, samedi au complexe sportif Moulay Abdellah à Rabat, par son homologue centrafricaine (0-0) pour le compte de la première journée des éliminatoires, groupe "D" de la Coupe d'Afrique des nations, dont les phases finales auront lieu conjointement en 2012 au Gabon et en Guinée Equatoriale.
L'on s'attendait à une belle entame, mais c'est à un début catastrophe auquel on a eu droit. Une sélection qui a pris goût aux déroutes et elle n'est pas prête du tout à changer de registre. Acculée au chômage depuis le mois de novembre dernier, la sélection marocaine se devait d'aborder cette campagne dans de bonnes dispositions pour se mettre en confiance et se réconcilier avec son public. Bien entendu, rien de cela n'a été à l'ordre du jour pour que la vedette soit ravie par une équipe fantoche, indigne de représenter les couleurs nationales.
Une sélection perdue sur l'aire du jeu, manquant terriblement d'inspiration, jouant sans âme, ni punch, peinant devant une sélection inconnue sur l'échiquier du football continental…. Tout un tas de maux, au point qu'il est légitime de se demande s'il ne faut pas lâcher cette équipe et procéder à un remue-ménage bis comme celui qui avait concerné instance fédérale et staff technique.
Et le sélectionneur dans toute cette histoire ? Aux abonnés absents. Peu importe cette équipe délaissée à son triste sort, sous la bénédiction de fédéraux qui ont cru à tort que le Onze national pourrait s'en sortir en attendant l'arrivée du "Messi" Gerets toujours en poste du côté d'Arabie.
Une situation absurde, voire grotesque. Et elle est appelée à se compliquer davantage si l'on sait que la venue du coach belge, qui ne compte aucune expérience au niveau des sélections nationales, n'est pas pour bientôt. A moins de donner à cette situation un caractère cocasse, en procédant à un limogeage d'un sélectionneur qui ne s'était jamais montré chez son nouvel employeur. Ça reste une solution. Tant que l'équipe du Maroc sera coachée par un technicien de renom ou un technicien tout court, les consécrations et distinctions ne seraient pas à portée de la main.