Autres articles
-
Nicolas Sarkozy. Un boulimique de la politique englué dans les affaires judiciaires
-
Paul Watson. L'éco-pirate qui fait des vagues
-
François Bayrou. Vétéran politique et soutien de la première heure de Macron
-
Yoon Suk Yeol. De procureur superstar à président déchu
-
Kevin "Vladimirovitch" Johnson: Un Américain qui boxe pour la Russie de Poutine
Rodrigo Lasmar, le médecin de la sélection brésilienne qui a opéré Neymar, a de qui tenir: il y a plus de trente ans, son père Neylor avait réparé le ménisque de Zico pour lui permettre de participer au Mondial-1986.
La vocation du jeune Rodrigo est d'ailleurs en partie née au Mexique, quand, encore adolescent, il a eu le privilège d'accompagner son paternel lors de cette Coupe du Monde.
"Il a rencontré tous les joueurs et était très impliqué", a raconté récemment Neylor Lasmar au journal O Estado de Minas.
A 46 ans, le chirurgien orthopédiste perpétue la tradition familiale, au chevet des stars de la Seleçao. Début mars, c'est à lui qu'est revenue la lourde responsabilité d'opérer le pied le plus cher de la planète.
"Au final, c'est le patient qui doit décider du chirurgien qui va l'opérer. Le maître-mot, c'est la confiance", explique à l'AFP, José Luiz Runco, à qui Rodrigo Lasmar a succédé à la tête du service médical de la fédération brésilienne, en 2014.
Après la blessure de Neymar, le 25 février, de nombreuses spéculations ont entouré pendant plusieurs jours le temps d'indisponibilité de l'attaquant et le type de traitement qu'il devrait suivre.
Il a fallu attendre que le docteur Lasmar vienne spécialement de Russie, où il participait à un congrès de la Fifa à Sotchi, pour que la décision finale soit prise, après une réunion avec les dirigeants du Paris SG et les proches du joueur.
Et le verdict est tombé: non seulement Neymar serait opéré, mais l'intervention aurait lieu au Brésil, à Belo Horizonte, ville natale du médecin de la Seleçao.
Une décision qui en a surpris plus d'un, Paris disposant d'hôpitaux de pointe et de spécialistes de renom.
La tension est montée d'un cran quand, une fois arrivé au Brésil, Rodrigo Lasmar a affirmé que le joueur souffrait d'une "fracture" du cinquième métatarsien et non d'une "fissure", comme l'avait dit le club parisien.
Il a également jeté un pavé dans la mare en annonçant que le temps d'indisponibilité du joueur serait de "deux mois et demi à trois mois", tandis que le père de Neymar lui-même parlait de "six à huit semaines" quelques jours plus tôt.
Le lendemain, un article du journal L’Equipe citait des sources proches du PSG accusant le médecin d'avoir menti sur la vraie nature de la blessure.
Mais pas de quoi perturber le docteur Lasmar, qui s'est exécuté sans trembler le samedi 3 mars, en une heure et quinze minutes, sous la supervision du professeur Gérard Saillant, chirurgien français célèbre pour avoir opéré le genou d'un autre crack brésilien, Ronaldo.
"Il était prêt à faire face à une telle pression, c'est quelqu'un de très discipliné", souligne le docteur Runco.
"Nous avons discuté avant l'opération. Il m'a dit qu'il en avait parlé avec le professeur Saillant et qu'ils avaient décidé que ce serait le meilleur traitement", a expliqué celui qui avait pris le docteur Lasmar sous son aile en 2001, quand il débutait en tant que médecin assistant de la Seleçao.
A l'époque, le natif de Belo Horizonte était déjà membre du staff médical de l'Atletico Mineiro, club de sa ville, où il officie toujours, comme son père avant lui.
Sa première Coupe du Monde, en 2002, est aussi la dernière lors de laquelle le Brésil a soulevé le trophée.
"Ce qui m'a le plus marqué, c'est la récupération de Rivaldo et Ronaldo, dont la présence était incertaine", a rappelé Rodrigo Lasmar dans un entretien au journal Hoje em Dia.
Lors de son mondial, les deux attaquants avaient brillé, surtout Ronaldo, qui a fini meilleur buteur de la compétition avec huit réalisations.
A l'époque, l'attaquant était considéré comme un miraculé, après avoir souffert de plusieurs graves blessures au genou.
La blessure de Neymar est moins sérieuse, mais tout le Brésil espère qu'il pourra amener la Seleçao vers un sixième titre en Russie.
Quoi qu'il arrive, Neylor Lasmar est fier de son fils. "Pour nous, c'est gratifiant qu'il ait été appelé à opéré Neymar, comme moi avec Zico auparavant. C'est une fierté d'opérer un crack".
La vocation du jeune Rodrigo est d'ailleurs en partie née au Mexique, quand, encore adolescent, il a eu le privilège d'accompagner son paternel lors de cette Coupe du Monde.
"Il a rencontré tous les joueurs et était très impliqué", a raconté récemment Neylor Lasmar au journal O Estado de Minas.
A 46 ans, le chirurgien orthopédiste perpétue la tradition familiale, au chevet des stars de la Seleçao. Début mars, c'est à lui qu'est revenue la lourde responsabilité d'opérer le pied le plus cher de la planète.
"Au final, c'est le patient qui doit décider du chirurgien qui va l'opérer. Le maître-mot, c'est la confiance", explique à l'AFP, José Luiz Runco, à qui Rodrigo Lasmar a succédé à la tête du service médical de la fédération brésilienne, en 2014.
Après la blessure de Neymar, le 25 février, de nombreuses spéculations ont entouré pendant plusieurs jours le temps d'indisponibilité de l'attaquant et le type de traitement qu'il devrait suivre.
Il a fallu attendre que le docteur Lasmar vienne spécialement de Russie, où il participait à un congrès de la Fifa à Sotchi, pour que la décision finale soit prise, après une réunion avec les dirigeants du Paris SG et les proches du joueur.
Et le verdict est tombé: non seulement Neymar serait opéré, mais l'intervention aurait lieu au Brésil, à Belo Horizonte, ville natale du médecin de la Seleçao.
Une décision qui en a surpris plus d'un, Paris disposant d'hôpitaux de pointe et de spécialistes de renom.
La tension est montée d'un cran quand, une fois arrivé au Brésil, Rodrigo Lasmar a affirmé que le joueur souffrait d'une "fracture" du cinquième métatarsien et non d'une "fissure", comme l'avait dit le club parisien.
Il a également jeté un pavé dans la mare en annonçant que le temps d'indisponibilité du joueur serait de "deux mois et demi à trois mois", tandis que le père de Neymar lui-même parlait de "six à huit semaines" quelques jours plus tôt.
Le lendemain, un article du journal L’Equipe citait des sources proches du PSG accusant le médecin d'avoir menti sur la vraie nature de la blessure.
Mais pas de quoi perturber le docteur Lasmar, qui s'est exécuté sans trembler le samedi 3 mars, en une heure et quinze minutes, sous la supervision du professeur Gérard Saillant, chirurgien français célèbre pour avoir opéré le genou d'un autre crack brésilien, Ronaldo.
"Il était prêt à faire face à une telle pression, c'est quelqu'un de très discipliné", souligne le docteur Runco.
"Nous avons discuté avant l'opération. Il m'a dit qu'il en avait parlé avec le professeur Saillant et qu'ils avaient décidé que ce serait le meilleur traitement", a expliqué celui qui avait pris le docteur Lasmar sous son aile en 2001, quand il débutait en tant que médecin assistant de la Seleçao.
A l'époque, le natif de Belo Horizonte était déjà membre du staff médical de l'Atletico Mineiro, club de sa ville, où il officie toujours, comme son père avant lui.
Sa première Coupe du Monde, en 2002, est aussi la dernière lors de laquelle le Brésil a soulevé le trophée.
"Ce qui m'a le plus marqué, c'est la récupération de Rivaldo et Ronaldo, dont la présence était incertaine", a rappelé Rodrigo Lasmar dans un entretien au journal Hoje em Dia.
Lors de son mondial, les deux attaquants avaient brillé, surtout Ronaldo, qui a fini meilleur buteur de la compétition avec huit réalisations.
A l'époque, l'attaquant était considéré comme un miraculé, après avoir souffert de plusieurs graves blessures au genou.
La blessure de Neymar est moins sérieuse, mais tout le Brésil espère qu'il pourra amener la Seleçao vers un sixième titre en Russie.
Quoi qu'il arrive, Neylor Lasmar est fier de son fils. "Pour nous, c'est gratifiant qu'il ait été appelé à opéré Neymar, comme moi avec Zico auparavant. C'est une fierté d'opérer un crack".