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La rétrospective du président fait état d’une saison sportive 2017 couronnée de succès. On y apprend qu’aucun des vingt événements sportifs programmés n’aura souffert d’ajournement ou d’annulation. Un véritable exploit. Même si, le président de cette fédération, qui bientôt fêtera ses 15 ans, avoue par moments avoir été dépassé par l’intérêt croissant pour cette discipline. Pour preuve, le dernier championnat du Maroc, qui a vu l’afflux d’un nombre inattendu de participants (plus de 250 athlètes). Autres motifs de satisfactions, l’hégémonie marocaine au niveau continental depuis la création du championnat d’Afrique en 2005. 12 victoires en 12 participations, dont la dernière, fin mai, aux Îles Seychelles. Au niveau de la formation, la FRMSTJ a ouvert une école nationale consacrée aux arbitres, initiative accueillie avec un grand enthousiasme par la Fédération mondiale combat sambo et la Fédération internationale amateur de sambo, gestionnaires de la discipline. De plus, la FRMSTJ aura aussi pris ses responsabilités sociales en allant à la rencontre des plus démunis. Ainsi, de régulières visites ont été programmées dans les internats et les quartiers populaires. Ces actions ont eu pour effet d’amener les enfants à découvrir ce sport plaisant, qui, même s’il ne fait pas partie de la famille olympique, prône les mêmes valeurs de solidarité, d’universalité, de courage et d’abnégation. Et qui sait, le prochain champion du monde se trouvera parmi ceux qui ont profité de plusieurs dizaines de kimonos distribués par la Fédération. Justement, c’est par cette vulgarisation que la FRMSTJ entend augmenter son nombre de licenciés et développer ce sport, dont l’histoire au Maroc date de la tenue, en 1987, de la Coupe du monde à Casablanca. Également, dans le but de poursuivre sa rafle dorée, Dr Dalil Skali Sidi Mohammed assure que l’équipe nationale jouira d’une préparation optimale afin de viser les sommets lors du prochain championnat d’Afrique à Tunis. Mais avant, ce sera le championnat du monde à Sotchi du 9 au 13 novembre qui attirera toutes les attentions.
Le sambo, autodéfense sans arme en dialecte russe, est une discipline largement influencée par les arts martiaux japonais, et notamment, la «voie de la souplesse» ou judo, inventée par Jigoro Kano en 1882. Elle a véritablement vu le jour sous le régime stalinien, officiellement reconnu en URSS en 1938. Anatoly Arkadevich Kharlampiev instructeur de culture physique très porté sur les techniques d’autodéfense, en revendiqua la paternité. Cet art martial dont les prises dépassent les 5000, se divise en trois formes, le sambo sportif, le combat sambo et le sambo self-défense. Aussi se distingue-t-il par ses projections très spectaculaires, dites à l’arrachée, et ses clefs de jambes asphyxiantes. Rarement les combats en compétition n’atteignent leur limite temporelle (6mn), car généralement, l'un des deux combattants parvient à prendre l'avantage sur son adversaire.