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Au total, Cuper, 61 ans, a désormais perdu cinq finales comme entraîneur depuis qu'il a quitté l'Argentine pour l'Espagne il y a 20 ans.
Sa première saison à Majorque se solde par une défaite aux tirs au but en finale de la Coupe d'Espagne contre le Barça en 1998. Deuxième saison, nouveau coup de maître: l'équipe des Baléares atteint la finale de la dernière édition de la Coupe des coupes en 1999. Défaite 2-1 contre la Lazio de Rome.
L'année suivante, Cuper change de braquet en passant à Valence, dont les soirées à l'époque sont animées par les pointes de vitesse de son compatriote "El Piojo" Lopez. Nouvelle finale, la Ligue des championns cette fois-ci, en 2000. Mais le Real Madrid de Raul et Roberto Carlos ne lui laisse aucune chance (3-0).
Une nouvelle défaite en finale de C1 en 2001 avec Valence contre le Bayern Munich, sans oublier une finale perdue en Coupe de Grèce en 2010 avec l'Aris Salonique, avaient précédé le revers de dimanche soir à Libreville.
L'ancien entraîneur de plusieurs clubs argentins (Lanus, Huracan) s'amuse ou s'agace selon son humeur de cette poisse systématique.
"J'ai encore perdu une finale...Je ne vais pas dire que je suis habitué, mais ça en fait une de plus", a-t-il réagi dimanche devant la presse.
"C'est vrai que je n'ai pas de chance en ce qui concerne les finales. J'espère qu'un jour j'en décrocherai une", déclarait-il encore mercredi dernier, après la qualification aux tirs au but aux dépens du Burkina Faso (1-1, 4-3 t.a.b.) pour la finale.
"Il faut être optimiste", avait ajouté l'austère Argentin au jeu défensif, tout en gratifiant la salle de presse d'un rare sourire détendu puis d'une séance de selfies improvisée avec les journalistes égyptiens.
"Combien de finale avez-vous joué et combien en avez-vous gagné ?", lui avait demandé samedi avant la finale un journaliste de la BBC. Une question qui n'a pas plu à l'Argentin: "Vous connaissez l'histoire", a-t-il très sèchement répondu. Oui, hélas pour lui.
Bell encourage l'Afrique à garder ses talents
"En Afrique, on nous a fait planté du coton, et le coton est exporté. Nous produisons du pétrole et nous achetons du carburant plus cher. On nous fait travailler pour les autres. C'est la même chose que nous avons reproduite en football. Aujourd'hui, l'Afrique est une terre de culture pour des poussins qui iront devenir des poulets et des coqs ailleurs", a déploré l'ancien gardien dans un entretien à l'AFPTV quelques heures avant la finale Egypte-Cameroun de la Coupe d'Afrique des nations.
"Il faut donc réfléchir à comment faire pour avoir un championnat qui tienne la route", a ajouté l'ancien gardien qui était lui-même arrivé à l'Olympique de Marseille à 31 ans après un début de carrière au Cameroun.