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Pour les services d’Ahmed Lahlimi, la croissance économique nationale continue d’être tirée par la demande intérieure, avec cependant un ralentissement du rythme d’augmentation, aussi bien de la consommation finale nationale que de l’investissement d’un allègement du besoin de financement de l'économie. Toujours selon la même source, la valeur ajoutée agricole en volume a nettement chuté en atteignant 1,6% au troisième trimestre 2014 après une hausse de 19,9% un an auparavant, tandis que celle des activités non agricoles a été, en revanche, en hausse, avec une croissance de 3,7% contre 1,6%.
«La valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a enregistré un fléchissement de 1,3% en volume au cours du troisième trimestre de l’année 2014, au lieu de la forte croissance de 18,4% réalisée durant la même période en 2013. Cette évolution s’explique par une baisse de l’activité de l’agriculture de 1,6% au lieu d’une hausse de 18,7% une année auparavant et par une augmentation de celle de la pêche de 3,5% au lieu de 14,5%», explique-t-on du côté du HCP en ajoutant qu’en ce qui concerne le secteur secondaire, sa valeur ajoutée a, en revanche, réalisé une augmentation de 4,7% au lieu de 0,1% durant le troisième trimestre de l’année précédente. Cette amélioration est le résultat de l’accroissement des valeurs ajoutées des activités, entre autres, de l’industrie d’extraction de 20,6% au lieu d’une baisse de 2,9%; des industries de transformation de 3% contre une baisse de 0,7%; de l’électricité et eau de 2,1% au lieu de 1,7% et du bâtiment et travaux publics de 0,5% contre 3,8%.
De son côté, le secteur tertiaire a aussi affiché une croissance de 3,2% au lieu de 2,1% le même trimestre de l’année 2013. Cette tendance positive est observée essentiellement dans les postes et télécommunications (6,5% au lieu de 1,4%), les services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale (5,2% contre 3,4%); le transport (3,2% au lieu de 3,3%); les services rendus aux ménages et aux entreprises (3,2% contre 1,4%); les services rendus par l’administration publique générale et sécurité sociale (2% au lieu de 1,7%); le commerce (1,7% contre 1%); les services financiers et assurances (1,3% au lieu d’une baisse de 0,4%) et les hôtels et restaurants avec 0,5%, nettement en retrait par rapport à 3,2% un an auparavant.
Résultat des courses, la valeur ajoutée globale, réalisée par l’ensemble des activités économiques, a ainsi marqué une augmentation de 2,9% au lieu de 3,8% le troisième trimestre de l’année 2013.
La même source déduit, de ce fait, que si le PIB en volume, s’est accru de 2,9% durant le troisième trimestre 2014, au lieu de 4,1% une année auparavant, c’est bel et bien, compte tenu de l’augmentation de 2,6% des impôts sur les produits nets des subventions au lieu de 6,8%.
Dans la foulée, le document du HCP relève que la demande intérieure qui s’est accrue de 2,1% au troisième trimestre 2014 au lieu de 3,3% la même période de l’année 2013, a porté sa contribution à la croissance à 2,4 points au lieu de 4,6 points. Et de préciser que dans ce cadre, les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 2,1% au lieu de 3,2%, contribuant de 1,3 point à la croissance au lieu de 2 points. S’agissant de la consommation finale des administrations publiques, l’on note qu’elle a enregistré une hausse de 2,9% au lieu de 3,4%, avec une contribution à la croissance de 0,6 point au lieu de 0,7 point. Quant à l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variations de stocks), il a connu une hausse de 1,6% au lieu de 3,5% la même période de l’année passée, avec une contribution à la croissance de 0,5 point au lieu de 1,9 point.
«Les échanges extérieurs ont connu une amélioration au troisième trimestre 2013, dans un contexte d’augmentation de 2,8% des exportations au lieu de 3% et des importations de 0,9% au lieu de 3,2%. La demande extérieure a ainsi amélioré sa contribution à la croissance, passant à 0,5 point au lieu d’une contribution négative de 0,5 point le même trimestre de l’année passée», souligne le HCP.
Par ailleurs, il est à signaler, qu’à propos du besoin de financement de l’économie marocaine, il a connu une atténuation. Ainsi, l’on relève que ce besoin s’est réduit, passant de 8,7% du PIB à 5%. En fait, le HCP met en exergue un investissement brut, ayant représenté 30,7% du PIB au lieu de 34,1% la même période de l’année précédente, un revenu national brut disponible ayant connu une progression de 3,1% au lieu de 5,2% durant le troisième trimestre de l’année 2013, et ce aux prix courants, avec la hausse du PIB de 3,4% au lieu de 4,1% et la baisse de 2.5% des revenus nets reçus du reste du monde au lieu d’une hausse de 28,9% et qu’avec une consommation finale nationale en valeur en progression de 2,5% au lieu de 4,8%, l’épargne nationale a atteint 25,7% du PIB au lieu de 25,4%.