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Cette journée s’inscrit dans le cadre des activités entreprises par l’association dans d’autres provinces, le but étant d’améliorer la qualité du cheptel bovin destiné à l’abattage aussi bien au niveau du rendement qu’à celui des prix.
Cette journée a connu une forte présence des éleveurs doukkalis qui, selon le vice-président de l’association, sont les premiers fournisseurs au Maroc de viandes rouges. Ils sont également les premiers à adopter la technique du croisement artificiel sous le contrôle des services agricoles dans la province, ce qui leur a valu plusieurs médailles de mérite lors des des manifestations tel que le Salon international de l'agriculture qui s’est tenu à Meknès du 22 au 27 avril 2009 où la région a obtenu 6 médailles sur les douze décernées au secteur de l’élevage bovin destiné à la production des viandes rouges.
Cette journée a été animée par des experts en insémination artificielle. Marocains et Français ont démontré l’importance d’introduire des races qui ont fait leurs preuves en Europe. Au Maroc, les races déjà existantes comme le Charolais, 3B, Limousin, Pie noire, Angus etc, ont déjà donné satisfaction aux éleveurs locaux et ont participé considérablement à l’amélioration de la qualité des viandes rouges, bien que l’importance soit donnée en premier lieu à la production de lait. Par conséquent, la viande rouge reste relativement hors de portée des classes sociales démunies qu’elles considèrent comme un luxe.
D’où l’importance d’adopter une politique visant une amélioration du cheptel bovin producteur de viande reposant d’abord sur la race et ensuite l’alimentation (sur la voie du Maroc vert).