L’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont classé comme "terroristes" neuf organisations caritatives et médias ainsi que neuf individus qui, selon eux sont "directement ou indirectement liés aux autorités qataries".
En rompant avec le Qatar, qui a rejeté leurs accusations de soutien au terrorisme, les quatre pays ont également interdit à Doha d'utiliser leurs espaces aériens respectifs et ordonné aux Qataris de quitter leurs territoires tout en rappelant leurs propres ressortissants se trouvant dans l'émirat.
Ils ont présenté à Doha une série d'exigences, notamment la fermeture de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera, qui a été interdite en Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis.
Trois organisations caritatives basées au Yémen et six autres en Libye sont accusées, selon le communiqué publié mardi, de liens avec le réseau Al-Qaïda et sa branche en Syrie.
L'Arabie Saoudite et ses alliés affirment également que trois Qataris, trois Yéménites, deux Libyens et un Koweïtien sont impliqués dans "des campagnes de levée de fonds pour soutenir Jabhat al-Nosra et d'autres milices terroristes en Syrie".