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Au début des années 70, Driss, militant de gauche au sein du mouvement étudiant, a abandonné ses études de philosophie à la Faculté des lettres de Rabat en raison des conditions sociales difficiles de sa famille avant de rejoindre le corps de la police. Affecté à Khouribga, il fera la connaissance de Cheikh Errouhani et de sa compagne Chikha Ezzouhra qui vont lui faire découvrir l’art de la chanson populaire de l’Aita, le sens de la sagesse et le principe de la fidélité.
Suite à la découverte d’un cadavre d’une jeune blonde, Driss mène alors l’enquête mais va se trouver devant un mystère et des questions resteront sans réponse. Il échoue à élucider l’affaire à cause de l’incompatibilité de sa psychologie et sa formation universitaire avec sa nouvelle profession.
Le film, d’une durée de 1H35, traite de sujets avec une vision cinématographique différente, a indiqué à la MAP le réalisateur, notant que le ‘’Cri de l’âme’’ est une mixture qui explore l’art d’El Aita et des sujets de la vie et se veut une victoire de tout ce qui est authentique, de l’histoire marocaine en abordant une phase délicate des années 70.
Le fond du film est aussi un triomphe de l’héritage principalement pour l’art d’El Aita, qui a été marginalisé et lié à tout ce qui est déplaisant, alors qu’il est intimement lié aux problèmes, aux préoccupations et aux joies de la société marocaine, a-t-il relevé.
De son côté, Mohamed Rezine a fait part de son admiration pour la personnalité du Cheikh d’El-Aita, rôle qu’il a joué, et qui est la clé dans ce film interprété par une pléiade d’artistes, à savoir Saida Baadi, Hassan Badida, Salah Dizane et Benaissa Jirari.