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L’événement est important: c’est la création de l’Association nationale des victimes des erreurs médicales. Née le 30 janvier à Salé, cette association promet énormément à ces victimes qui, depuis toujours, ont perdu leur cause faute de lois censées les protéger.
«Le premier objectif de notre association est de défendre et de protéger ces victimes en proposant des projets de loi conformément aux systèmes législatif, organisationnel et de gestion liés à l’activité médicale selon les normes internationales», nous a déclaré Mohamed Hamdi, président de cette association qui promet bien d’autres avancées en la matière.
D’après lui, «l’association présentera, entre autres, les soutiens juridiques, moraux et psychiques nécessaires aux victimes et leurs familles. Nos positions sont claires dans ce sens puisque nous allons à chaque fois être partie civile devant les tribunaux pour défendre leurs intérêts.» Pour ce faire, l’association prévoit déjà quelques partenariats et conventions avec différents acteurs socioéconomiques et des ONG nationales et internationales similaires. C’est ce qu’a affirmé Hamdi qui promet de venir en aide à ces victimes qui ne trouvent personne à leur écoute. Même la justice ne les soulage pas, du fait que le vide juridique en la matière permet aux médecins incriminés de se soustraire de toute condamnation. Désormais les choses vont prendre un nouveau tournant. L’ONG fraîchement instituée prévoit également la création d’un observatoire national et la mise en place d’un centre d’écoute au profit des victimes. Une première au Maroc et un progrès significatif pour la défense des victimes et leurs familles. Rappelons que cette initiative est née d’une volonté commune des victimes, leurs familles et la société civile. Et ce, dans le cadre des avancées réalisées par le Maroc dans le respect des droits de l’Homme, notamment dans les secteurs économiques et sociaux, à savoir le droit à la protection des consommateurs en général.