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Le ministre du Tourisme a souligné : «Nous devons être fiers d’avoir des opérateurs marocains et un partenariat public/privé. Grâce à eux le Maroc a pu sauver quatre stations du Plan Azur».
Selon lui, l’ouverture d’une première partie de la station de Saïdia a nécessité un investissement de 3,7 milliards de dirhams dont 500Mdh pour la marina. Par ailleurs, il a signalé la résiliation du projet de la station «Taghazout », à cause de l’incapacité de la société chargée de ce projet de lever les crédits. Afin de réduire la taille du projet de Taghazout dont les investissements pour le branchement d’eau et d’électricité, uniquement, ont atteint un milliard de dirhams, des discussions ont été entamées avec les opérateurs concernés.
Le ministre a fait savoir que le Maroc arrive à atteindre les mêmes objectifs de la Vision 2010 mais d’une manière différente que celle prévue lors du lancement. Dans le même contexte, Kamal Bensouda, président de l’Observatoire du tourisme, a précisé que la Vision 2010 a créé un climat rassurant au niveau des investisseurs étrangers, ce qui a induit d’importants investissements dans le secteur.
Durant l’année 2009, le nombre de lits sera augmenté d’environ vingt mille ainsi que celui des chambres ouvertes avec une enveloppe de dix millions dirhams et dix mille emplois. Bousaid a rappelé, à l’occasion de l’ouverture de la 5ème réunion du Groupe de travail international (GTI) sur le développement du tourisme durable (20-22 avril), que “le secteur du tourisme est important pour notre économie puisqu’il représente 9% du PIB et sa durabilité est un élément clé et incontournable de notre stratégie touristique nationale (Vision 2010) favorisant un tourisme responsable”.
Toutefois, l’impact de la crise économique internationale sur le Plan Azur se manifeste à trois niveaux. D’une part, la conjoncture de crise engendre une baisse de la demande de l’immobilier de luxe, notamment, les résidences. Et d’autre part, la crise réduit la capacité d’autofinancement des opérateurs, ce qui entraîne des retards dans la réalisation des projets. A cela s’ajoute la difficulté de monter des projets touristiques de grande envergure. Les experts ont constaté que la crise mondiale a induit un changement du comportement des touristes, qui ne décident qu’à la dernière minute.
En ce qui concerne les avancées de CAP 2009, le ministre soutient que malgré le recul enregistré, le tourisme marocain se trouve à l’abri de la crise. L’objectif actuel consiste à faire progresser le nombre de touristes en renforçant sa position sur les marchés traditionnels. Durant cette année, neuf conventions ont été validées pour la création de 17000 lits avec un montant global de 12 milliards de dirhams et 6000 emplois. Elle coïncide également avec le lancement d’un grand nombre de dessertes aériennes avec l’Europe, grand pourvoyeur de touristes, notamment les low cost qui ont joué énormément en faveur du Maroc.