Autres articles
-
La neige au plus bas dans l'Himalaya
-
Où se cache la vie extraterrestre ?
-
Environ 15% des terres cultivables dans le monde sont contaminées aux métaux lourds
-
En Espagne, un village veut sauver ses oliviers face à l'essor du photovoltaïque
-
Le recyclage du plastique stagne à moins de 10% des volumes produits dans le monde

La grande majorité des patients (90%) souffrant de Covid long voient leurs symptômes lentement s'améliorer au bout de deux ans, les autres connaissant une amélioration rapide ou au contraire une persistance de leurs troubles, rapporte vendredi une étude.
Cette étude a été réalisée parle Dr Viet-Thi Tran, épidémiologiste (Université Paris Cité /AP-HP), auprès de 2.197 patients de la cohorte "ComPare" souffrant de Covid long, suivis régulièrement. Ses résultats ont été publiés dans la revue International Journal of Infectious Diseases.
Fatigue, toux, essoufflement, fièvre intermittente, perte du goût ou de l'odorat, difficultés de concentration, dépression... le Covid long se manifeste par un ou plusieurs symptômes parmi une longue liste, généralement dans les trois mois après l'infection et persistant au moins deux mois.
Ce n'est pas une "maladie" unique mais un syndrome complexe résultant de multiples mécanismes souvent intriqués, ce qui explique le tableau clinique complexe et souvent hétérogène des patients, rappelle l'AP-HP dans un communiqué.
Selon l'étude, environ 90% des personnes atteintes de Covid long rapportent encore des symptômes un an après leur infection initiale. Les chercheurs ont pu identifier trois trajectoires chez les patients. La très grosse majorité (91%) avaient une amélioration lente de leurs symptômes au cours du temps(avec une réduction moyenne d'environ 25% du nombre de symptômes rapportés dans les deux ans après leur apparition).
Environ 4% des patients avaient une amélioration rapide de leurs symptômes(avec une rémission complète des symptômes dans les deux ans après leur apparition). Comparé aux autres patients, ces personnes étaient plus jeunes et n'avaient pas d'antécédents de maladie fonctionnelle (fatigue chronique, fibromyalgie, etc.). Ces patients présentaient plus fréquemment des douleurs cervicales, dorsales et lombaires et des symptômes digestifs lors de leur maladie aiguë.
Environ 5% des patients avaient à l'inverse des symptômes importants et persistants au cours du temps. Ces patients étaient généralement plus âgés, fumeurs et avaient un antécédent de maladie auto-immune.
Ils présentaient plus fréquemment des symptômes à type de tachycardie, bradycardie, palpitations, arythmies, bouffées de chaleur, sueurs et intolérance au froid et au chaud, lors de leur maladie aiguë. Ces résultats vont permettre de mieux informer les patients de l'évolution de leur Covid long et de mieux estimer les besoins du système de santé pour répondre au défi du Covid long, se félicite l'AP-HP.
Cette étude a été réalisée parle Dr Viet-Thi Tran, épidémiologiste (Université Paris Cité /AP-HP), auprès de 2.197 patients de la cohorte "ComPare" souffrant de Covid long, suivis régulièrement. Ses résultats ont été publiés dans la revue International Journal of Infectious Diseases.
Fatigue, toux, essoufflement, fièvre intermittente, perte du goût ou de l'odorat, difficultés de concentration, dépression... le Covid long se manifeste par un ou plusieurs symptômes parmi une longue liste, généralement dans les trois mois après l'infection et persistant au moins deux mois.
Ce n'est pas une "maladie" unique mais un syndrome complexe résultant de multiples mécanismes souvent intriqués, ce qui explique le tableau clinique complexe et souvent hétérogène des patients, rappelle l'AP-HP dans un communiqué.
Selon l'étude, environ 90% des personnes atteintes de Covid long rapportent encore des symptômes un an après leur infection initiale. Les chercheurs ont pu identifier trois trajectoires chez les patients. La très grosse majorité (91%) avaient une amélioration lente de leurs symptômes au cours du temps(avec une réduction moyenne d'environ 25% du nombre de symptômes rapportés dans les deux ans après leur apparition).
Environ 4% des patients avaient une amélioration rapide de leurs symptômes(avec une rémission complète des symptômes dans les deux ans après leur apparition). Comparé aux autres patients, ces personnes étaient plus jeunes et n'avaient pas d'antécédents de maladie fonctionnelle (fatigue chronique, fibromyalgie, etc.). Ces patients présentaient plus fréquemment des douleurs cervicales, dorsales et lombaires et des symptômes digestifs lors de leur maladie aiguë.
Environ 5% des patients avaient à l'inverse des symptômes importants et persistants au cours du temps. Ces patients étaient généralement plus âgés, fumeurs et avaient un antécédent de maladie auto-immune.
Ils présentaient plus fréquemment des symptômes à type de tachycardie, bradycardie, palpitations, arythmies, bouffées de chaleur, sueurs et intolérance au froid et au chaud, lors de leur maladie aiguë. Ces résultats vont permettre de mieux informer les patients de l'évolution de leur Covid long et de mieux estimer les besoins du système de santé pour répondre au défi du Covid long, se félicite l'AP-HP.