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Les auteurs du crime ont, aussitôt leur méfait accompli, quitté les lieux en enfourchant, pour cela, leur moto, une Yamaha T.MAX avec laquelle ils se déplaçaient. Moins de 3 heures après l’odieux crime, le scooter et l’arme, un pistolet ayant servi à l’assassinat du jeune homme, ont été retrouvés calcinés, aux environs de l’aéroport Marrakech Ménara. De premières sources proches de l’enquête ont alors privilégié la piste d’un règlement de comptes au constat que le jeune homme décédé avait été ciblé.
Les recherches pour retrouver les auteurs de ce crime abject qui se sont poursuivies toute la nuit, ont abouti à des résultats au matin de vendredi selon la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avec l’interpellation à Casablanca de 6 individus. La DGSN aurait, en sus, identifié le suspect qui aurait commandité l’assassinat. Il s'agirait d'un individu qui s'activait selon toute vraisemblance dans le blanchiment d'argent, le trafic international de drogue et le chantage et qui, au demeurant, était activement recherché par les services de police.
Ceux qui font dans le sensationnel, en évoquant dans un premier temps la piste terroriste, en ont eu pour leur frais, leurrés en cela, par la rumeur qui, en pareilles circonstances, fait vite de prendre le dessus sur la véracité des faits.
D’autres bruits confus des voix se sont élevés pour avancer que des tueurs à gage seraient venus spécialement de l’Hexagone afin d’abattre le propriétaire du café «La Crème», mais ils se seraient trompés de cible. Une probabilité qui ferait admettre une force probante parmi d’autres pistes et qui, au regard des faits, pourraient s’avérer. En effet, le mode opératoire s’y prête. Moto et arme brûlées pour dissimuler toutes traces du méfait est une des signatures du crime organisé. Or au Maroc, on ne mange heureusement pas de ce pain, le crime est tout autre et surtout bien moins structuré qu’ailleurs, ce qui laisse imaginer pour ce cas-là, un règlement de comptes qui aurait mal tourné. D’ailleurs, l’utilisation des armes à feu pour des homicides de la sorte ici-bled est du domaine de la rareté et de l’exceptionnel.
Quand elle a eu lieu, c’est à travers des armes référencées et sujettes à autorisation comme des fusils de chasse par exemple. Il faut remonter à des faits plus graves relevant du terrorisme pour trouver l’utilisation des kalachnikovs et autres pistolets comme pour l’attentat de l’Hôtel Atlas Asni en août 1994 où deux Espagnols avaient été tués et une Française grièvement blessée.
D’autres hypothèses pour le moins hasardeuses, comme celle vue sur la Toile et en rapport à une quelconque vengeance au regard de l’identité de la victime et de sa famille, ont aussi circulé.
Qu’à cela ne tienne ! L’enquête qui progresse nous en dira plus et on peut faire confiance à la DGSN pour voir ce fait de grand banditisme qui a fait vraisemblablement des victimes innocentes, vite élucidé.