Coupe du Trône demi-finales : MAS-CODM : Retour vers le futur

Le MAS, en se qualifiant pour la finale de la Coupe du Trône un  peu contre le cours du jeu, a de ce fait, faussé la donne puisque la fête prévue pour le 18 novembre est décalée d’une semaine. Le 24 novembre, ce sera donc un MAS-CODM comme une certaine finale d’il y a de cela, près d’un demi-siècle (45 ans). Signe du destin, c’était là, la première finale du CODM et un peu comme le chant du cygne, pour l’avoir gagnée, il en avait perdu son football. Depuis, le CODM a végété longtemps, ailleurs que parmi l’élite avec toutefois ce petit éclair  ou la fameuse exception qui confirme la règle, un championnat du Maroc en 1995 avec l’épisode Abdelkader Youmir (1993-1995).  Ceci dit, là n’est pas le véritable sujet deces colonnes, quoique… Pour en revenir à ces Meknassis au statut de nouveaux promus cette saison, ils auront réussi un coup de maître en se qualifiant pour la finale de la coupe du Trône au détriment des Doukkalis du DHJ. Une parenthèse à ce propos, les deux clubs ont comme point commun d’avoir eu comme gardien de but le grand Carlos Gomez. Pour parler gazon synthétique, c’est un but de Hliouate au bout de l’heure qui a propulsé le CODM au firmament. Les Jdidis n’ont pas démérité pour autant. D’abord Meliani a présenté un onze où manquaient pas moins de cinq titulaires qui n’ont pas fait le déplacement, remplacés pour la circonstance par des juniors qui se sont bien battus. Le DHJ aurait même pu revenir au score si ce n’est que Abderrahim Chakir a trouvé un autre cadre que la cage  lors d’un penalty à un quart d’heure de la fin. 
Mais l’affiche réelle de ces demi-finales était sans aucun doute, la rencontre de Fès qui opposait les deux plus grosses cylindrées actuelles de notre championnat, le MAS et le WAC. Sans atteindre les sommets, le match fut somme toute des plus corrects. On se neutralisa un but partout, chacun marquant à chaque mi-temps. Le MAS profitait lors de la première moitié de partie d’une mésentente entre Berrabeh et son gardien Yassine Bounou qui, en l’absence de Lemyaghri, se faisait les dents parmi l’Elite, pour embraser le stade. Le WAC en forçant un peu la dose au cours de la seconde période, rétablissait l’ordre normal des choses en trouvant la faille  par le revenant Allaoui. Le reste n’a été qu’une question de gestion de temps de part et d’autre en  pour arriver à ces fameux tirs au but qui fatalement ne récompensent pas toujours le plus méritant.  Un peu à l’image de notre football, cela a été lamentable. Le WAC sur cinq penaltys n’en réussit que deux (Lakhal et Berrabeh) alors que les Fassis en plantait trois à un grand Bounou excellant dans cet exercice. Même si le MAS l’a emporté, les Tigres n’ont pas rassuré quant aux prochaines échéances, à savoir la finale de la Coupe de la CAF. Si on en arrivait à ce stade, il n’est pas sûr que le Club Africain rate trois penaltys. Taoussi a ici quelques dysfonctionnements à corriger avant l’évènement.