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En présence d’un public conquis, selon les organisateurs, cette manifestation a consacré par deux fois le Club Cercle des Arts martiaux japonais, aussi bien en sambo sportif qu’en sambo combat, respectivement, trois victoires à deux et quatre victoires à une. Sacres raflés aux dépens du même adversaire, le Club Nibrass.
La présence du gouverneur de Mohammedia, Ali Salem Chagaf, lors de la remise des prix et trophées, renseigne à la fois sur l’implication de la cité des fleurs dans l’organisation de manifestations sportives, mais aussi sur la volonté et la politique tracée par la FRMSTJ, avec pour but de décentraliser ses activités à une échelle nationale, et donc développer la notoriété d’un sport qui véhicule des valeurs nobles, de générosité et de combativité. Le tout agrémenté d’une envie de ne jamais abandonner quelles que soient les difficultés rencontrées.
Par ailleurs, et dans la mesure où le niveau atteint par un sport dans un pays peut être mesuré par les résultats décrochés lors des compétitions continentales, force est de constater que le sambo marocain se porte bien, notamment après avoir conquis un 13ème titre continental consécutif, huit médailles d’or, une d’argent et cinq en bronze, lors du Championnat d'Afrique de sambo qui s’est tenu du 21 au 26 juin 2018 à Hammamet, en Tunisie, et organisé par la Fédération internationale de sambo (FIAS) et la Confédération africaine de sambo.
En détail, en sambo sportif dames, Sanaa Mandar a été parée d’or dans la catégorie -68 kg, à l’instar, côté hommes, de Reda Bertiza (-62 kg), Elkars Abderrahim (-68 kg), Elhoucine Chakiri (-82 kg) et Brahim Mouhyi dans la catégorie +100 kg. Amaine Moutii n’a, quant à lui, pas réussi à faire mieux qu’une médaille d’argent (-74 kg). Tandis que le bronze est revenu à Yassir Bouhassoune (-57 kg), Marouane Oulhaj (-90 kg) et Hamza Mouhyi.
En sambo combat, l’or a été décerné à Bouchaib Leghfiri dans la catégorie -62 kg, Abdelhak Amhidra (-74 kg) et Badr Eddine Diani (-82 kg). Alors que Zakaria Gourma dans la catégorie -68 kg et Nasser Edderdak (-90 kg), ont tous deux décroché le bronze.
Ainsi, le Maroc continue à dicter sa loi et maintient son hégémonie sur le sambo africain. Avant d’atterrir au Royaume dans les années 80, ce sport qui a sillonné mers et continents, car né à l’aube au 20ème siècle, d’un travail de collaboration entre Viktor Afanasevich Spiridonov, vétéran de la guerre russo-japonaise de 1905, Vasily Sergeevich Oshchepkov, militaire et pionnier du judo soviétique dans les années 1910, et Anatoly Arkadevich Kharlampiev, ancien élève d’Oshchepkov et auteur de livres très prolifiques sur le sambo.