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Cette bévue tombait mal. La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, venait de promettre quelques minutes plus tôt la Coupe du monde “la mieux organisée de tous les temps” en 2014 au Brésil.
Mais la mécanique s’est enrayée pour ce qui devait être une première répétition miniature, ce tirage de la Coupe des Confédérations (15-30 juin 2013) effectué devant un parterre prestigieux dans un centre de conventions à l’est de Sao Paulo.
Le revisionnage des images a permis de désigner le coupable, un célèbre chef cuisinier brésilien Alex Atala, un des assesseurs, avec la top-model brésilienne Adriana Lima, de M. Valcke, maître de cérémonie.
L’erreur du cuisinier, qui s’est trompé dans la répartition des boules désignant la position dans le groupe, ne changeait rien pour la composition de la poule B, celle de l’Espagne (avec Uruguay, Tahiti et le futur vainqueur de la CAN).
Mais quand M. Valcke s’est retrouvé avec Tahiti en 3e position du groupe alors que cette dernière était déjà attribuée à l’Uruguay, la confusion souleva les murmures de la salle.
Cette méprise empêchait de connaître les dates et lieux des matches, déjà préétablis en fonction des positions dans le groupe. Et cela a provoqué un bug sur l’écran géant qui restituait le tableau complet du tirage.
M. Valcke a tenté de prendre cela avec humour, lançant sur scène: “Monsieur le président Blatter, j’ai besoin de votre aide là”, devant une salle qui tanguait. Puis, tout est rapidement rentré dans l’ordre.
Une fois le coupable découvert, les médias brésiliens s’en sont donné à coeur joie pour se moquer du chef Alex Atala, qui a “mal mélangé les ingrédients” comme a titré le site internet du puissant média brésilien O Globo.
La boulette du cuisinier devrait éviter en tout cas un nouveau lynchage médiatique à M. Valcke, qui avait été un temps +persona non grata+ au Brésil après avoir exhorté les autorités brésiliennes à se “botter les fesses” pour rattraper les retards dans les travaux du Mondial-2014.
Le secrétaire général de la Fifa avait appris à ce moment là à ses dépens que cette expression, banale en France, avait un sens beaucoup plus insultant au Brésil. Cette polémique est aujourd’hui dissipée.
A Sao Paulo, samedi, l’incendie médiatique a été rapidement éteint. Walter de Gregorio, directeur de la communication de la Fifa, est rapidement revenu devant la presse sur ce “petit problème sans aucune influence sur les groupes”, “causé par une mauvaise boule”.
“On en a parlé avec les sélectionneurs, et il n’y a pas de problème”, a-t-il conclu, assis aux côtés de Vicente del Bosque, sélectionneur de l’Espagne, Oscar Tabarez, sélectionneur de l’Uruguay et Eddy Etaeta, sélectionneur de Tahiti, tous membres du groupe B (qui sera complété par le futur vainqueur de la CAN), soit le groupe concerné par cette confusion.
Si au moment du tirage les commentateurs radio brésiliens ont scandé “confusao” (confusion en portugais), aucune question sur le sujet n’est ensuite réapparue lors des échanges entre presse et sélectionneurs du groupe B.