-
Grille de la nouvelle saison d’Al Aoula : Une offre attractive de grands rendez-vous
-
Le bateau-musée Art Explora, l’Odyssée culturelle qui brise les frontières
-
Rabat à l’heure des 2èmes Assises des industries culturelles et créatives
-
Troisième Festival national des arts patrimoniaux à El Kelaâ des Sraghna
Plus de 80 films représentant une vingtaine de nationalités seront projetés au cours de cette manifestation internationale qui verra la participation de professionnels et personnalités du monde du septième art venus des quatre coins du monde. Ainsi que de cinéphiles et curieux dont de nombreux étudiants qui attendent de pied ferme ce grand rendez-vous du cinéma mondial.
« Nous sommes les observateurs privilégiés d’une création en mouvement qui s’accapare l’homme et le monde pour nous offrir des œuvres personnelles, puissantes, audacieuses, courageuses, dont Marrakech est heureux d’être l’écrin », écrivait récemment, dans une note de présentation, Bruno Barde.
S’agissant des productions en compétition officielle, le directeur artistique du Festival international du film de Marrakech, précisait alors que «comme chaque année depuis douze ans, l’accent sera mis sur la découverte avec la compétition qui comprend 15 films, dont les trois quarts sont des premières ou deuxièmes œuvres ». A ce sujet, on notera que c’est le film taïwanais « Touch of the light », du réalisateur Chang Jung-Chi avec Sandrine Pinna et Huang Yu-Hsiang, qui fera l’ouverture.
Il est à souligner que cette douzième édition rendra hommage au cinéma hindi, à l’occasion de son centenaire. Une reconnaissance que les premiers concernés accueillent avec beaucoup d’enthousiasme.
«C’est un grand honneur pour le cinéma indien de pouvoir être célébré à l’occasion d’un festival d’envergure internationale comme celui de Marrakech », s’est réjoui le réalisateur et producteur Karan Johar, l’un des cinéastes les plus en vue à Bollywood, dans un entretien accordé à la presse indienne.
Films en compétition
« Touch of the Light » (Taïwan) de Chang Jung-Chi
« A Hijacking » (Danemark) de Tobias Lindholm
« L’Attentat » (France, Liban, Qatar, Égypte et Belgique) de Ziad Doueiri
« Camion » (Canada) de Rafaël Ouellet
« Comme un lion » (France) de Samuel Collardey
« Fatal » (Corée du Sud) de Lee Don-ku
« Flower buds » (République Tchèque) de Zdenek Jirasky
« I.D. » (Inde) de Kamal K. M.
« Jours de pêche en Patagonie » (Argentine) de Carlos Sorín
« Les chevaux de Dieu ( Maroc, France et Belgique) de Nabil Ayouch
« Mushrooming » (Estonie) de Toomas Hussar
« Oh Boy! » (Allemagne) de Jan Ole Gerster
« Taboor » (Iran) de Vahid Vakilifar
« Una noche » (États-Unis, Royaume-Uni et Cuba) de Lucy Mulloy
« Zéro » (Maroc) de Nour-Eddine Lakhmari.
Rendant un vibrant hommage au public marocain, le cinéaste a ajouté :« J’ai un lien très affectif avec le Maroc, parce c’est un pays où le public a toujours apprécié mes œuvres, notamment La Famille indienne».
Sachez aussi que ce film figure parmi les productions indiennes programmées pendant cette édition et qu’il sera, à ce titre, présenté ce soir au public lors d’une projection inédite sur la place Jemaa El Fnaa.
Dans la rubrique hors compétition, les cinéphiles sauront apprécier des productions d’excellente facture telles que « Les équilibristes » (Italie et France) d’Ivano De Matteo, « Happiness Therapy (États-Unis) de David O’Russell, « L’Homme qui rit » (France) de Jean-Pierre Améris, entre autres. On retiendra aussi le long métrage marocain « Road to Kabul » de Brahim Chkiri et le film franco-pakistano-turc « Noor » des réalisateurs Çağla Zencirci et Guillaume Giovanetti avec Noor.
Le coup de cœur aura pour noms les films marocains suivants : « Al Bayra, la vieille jeune fille » de Mohammed Abderrahman Tazi et « Elle est diabétique3 » d’Imad et Swel Noury, « Malak » du réalisateur Abdeslam Kela. Ainsi qu’une production franco-belge « Le Diable n’existe pas » de Marc-Henri Wajnberg.
Destinée aux élèves des instituts et écoles de cinéma du Maroc, la compétition courts métrages « Cinécoles » figure également au programme de cette édition. Créé en 2010 pour la 10e édition du FIFM au profit des cinéastes en herbe, « ce concours est une véritable plate-forme d’échanges entre professionnels aguerris et jeunes cinéastes », rappelle-t-on. Il est à noter que «le Prix du court métrage Cinécoles est destiné à révéler, parmi les élèves des écoles et instituts de cinéma marocains, un nouveau talent du 7e art national », précise l’équipe du Festival.
Organisée par la Fondation du Festival international du film de Marrakech, cette 12ème édition se déroule jusqu’au 8 décembre prochain.