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Trente-deux équipes en lice aborderont cette Coupe du monde avec des ambitions différentes. De gros calibres qui visent sinon le sacre, du moins les tours les plus avancés, des outsiders qui tâcheront de titiller la hiérarchie et des sélections de calibre beaucoup moins huppé pour qui tout cap franchi se veut comme un exploit.
Si le Mondial a changé de terre d’accueil, sur le papier, les favoris restent les mêmes. Ce qui donne lieu à un sacré challenge pour les sélections africaines, appelées cette fois-ci à tenir la dragée haute à leurs homologues européennes et latino-américaines. La mission ne sera pas une mince affaire, car à ce niveau, les représentants du football continental ne doivent pas s’attendre à un cadeau et doivent se dépenser à fond pour tirer leur épingle du jeu.
Une situation qui engendre une forte appréhension déguisée aussi bien chez les responsables de la FIFA que chez les membres du comité d’organisation. Ainsi, ces deux parties prenantes espèrent vivement que la sélection sud-africaine ne voit pas son parcours sanctionné par un petit tour et puis s’en va, ce qui risque de gâcher la fête, puisque des gradins dégarnis, ça reste une éventualité. Si la sélection d’Afrique du Sud place ses espoirs en son public, il n’en est pas le cas pour les autres équipes africaines qui doivent se surpasser pour réussir des performances à la hauteur des aspirations de leurs supporters restés aux pays. Et c’est le cas de la formation algérienne qui retrouve le Mondial après 24 ans d’absence et qui aura à en découdre avec l’Angleterre, du cercle des favoris, et la Slovénie, un adversaire capable beaucoup plus du meilleur que du pire, et Etats-Unis, un habitué tenté par l’ambition de rééditer le coup de la Coupe des Confédérations où il était allé jusqu’en finale. Hormis les hôtes du tournoi et les Algériens, les couleurs du continent seront défendues par le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Cameroun. De sacrées pointures qui ambitionnent d’aller le plus loin possible dans ce tournoi. Sauf que ce n’est pas gagné d’avance, sachant que les équipes ivoirienne et ghanéenne n’ont pas été épargnées par le «virus» des forfaits et doivent faire sans leurs meilleurs éléments, Didier Drogba et Michael Essien. Quant au Cameroun, une formation qui a pris de l’âge, il misera sur l’expérience de sa coqueluche, Samuel Eto’o, capable à lui seul de renverser le cours d’un match.
Le Mondial, c’est surtout les grosses écuries et leurs stars. Et pour le rendez-vous sud-africain, ils seront quelques joueurs à se mettre sous les feux de la rampe. Le premier à ravir la vedette n’est autre que Lionel Messi qui cherchera à conduire la sélection argentine vers un sacre tant attendu, depuis l’époque Maradona (Mexique 1986), désormais sélectionneur fantasque, ne faisant point l’unanimité. Les Portugais Cristiano Ronaldo, le Brésilien Kaka, l’Espagnol Fernando Torres, l’Anglais Wayne Rooney…seront tous de la partie et ne ménageront aucun effort pour pouvoir briller de mille feux. Le bouquet pour eux n’est pas la distinction individuelle, mais la consécration collective.
Outre l’Angleterre, le Brésil, l’Argentine et l’Espagne, il ne faudrait pas oublier d’autres cylindrées en mesure de brandir le trophée le 11 juillet. Il y a en premier les tenants du titre, l’Italie, une squadra jamais donnée favorite, mais efficace sur le terrain, à l’instar de l’Allemagne, une machine qui tourne à plein régime dans les tournois majeurs. La France aura sa carte à jouer, tout comme la sélection néerlandaise qui dispose d’une armada de joueurs talentueux et qui se valent, ce qui ne devrait pas perturber trop les desseins du staff technique si le forfait d’Arjjen Robben se confirmait.
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