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Cette convention, qui s'inscrit dans le cadre du Plan Maroc Vert, a été signée par le président du directoire du CAM, Tarik Sijilmassi, et le président de la FIAC, M. Ahmed Ouayach, en marge du 5ème Salon international de l'agriculture au Maroc (SIAM), qui s’est tenu du 28 avril au 2 mai à Meknès.
Par cette convention, le groupe CAM s'engage à accompagner l'interprofession des activités céréalières dans sa restructuration tant à l'amont (semences, production, coopérative, etc.), qu'à l'aval (commercialisation, transformation, boulangerie, etc.).
Dans une déclaration à la MAP, M. Ouayach a indiqué que ce partenariat entre le groupe CAM et la FIAC s'étale sur une période minimale de cinq ans renouvelable.
Il a précisé que le chantier ouvert au Maroc pour la restructuration de toute la filière céréalière mettra l'accent en premier lieu sur les petits agriculteurs pour les encadrer et les aider à s'organiser, le but étant de rendre la céréaliculture plus rentable et d'améliorer les conditions du petit fellah.
La filière céréalière au Maroc représente 75 % de la surface agricole utile (SAU), mais seulement 10 à 20 % du PIB agricole avec de fortes fluctuations en fonction de la pluviométrie.
Elle se caractérise également par des faiblesses au niveau de la productivité (15 qx/ha contre 70 qx/ha en France et 60 qx/ha en Egypte), de la mécanisation (6 tracteurs/1.000 ha), de l'utilisation d'intrants performants et des systèmes d'irrigation d'appoint, des infrastructures de stockage (1 silo pour 26.000 ha contre 5.000 ha en moyenne des benchmarks).
C'est pour remédier à ces faiblesses et permettre à la céréaliculture d'occuper la place qu'elle mérite dans le secteur agricole national, que la FIAC s'est engagée dans ce chantier de restructuration, qui va commencer par un premier projet visant l'organisation de la profession au niveau régional.
Trois associations seront créées, dans ce cadre, avant la fin du mois et les autres vont suivre pour boucler cette organisation avant fin 2010, a indiqué M. Ouayach.
La FIAC va mettre en place un programme régionalisé, qui mettra l'accent sur le maillon faible de la chaîne, le producteur, a indiqué M. Ouayach, ajoutant que ce programme sera par la suite budgétisé pour ouvrir la voie au groupe CAM d’accompagner financièrement cette opération.