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L'AFA "a mis en oeuvre de nouveaux mécanismes de contrôle, on va élever le niveau de contrôle des compagnies et des avions avec lesquels la sélection voyage", a déclaré à l'AFP Miguel Hirsch, porte-parole de l'AFA.
Messi et ses partenaires avaient voyagé le mois dernier dans l'avion qui s'est écrasé la semaine dernière avec à bord l'équipe brésilienne de Chapecoense. Il s'agissait d'un déplacement au Brésil, à Belo Horizonte, où l'Argentine affrontait la seleçao en match de qualification pour le Mondial-2018.
L'AFA fait généralement appel à la compagnie aérienne privée Andes, mais ce jour-là, l'avion était indisponible en raison d'une opération de maintenance technique. Elle avait dû recourir à une alternative pour Brésil-Argentine (3-0).
La compagnie bolivienne Lamia avait été choisie parmi d'autres, car le devis était compétitif, dit-on à l'AFA. "Comme c'est le cas dans d'autres pays, précise Miguel Hirsch, l'AFA a entamé des pourparlers depuis plusieurs mois avec Aerolineas Argentinas, pour que la sélection voyage avec la compagnie nationale."
Cela dit, "il n'y a pas de risque zéro. On fait le maximum pour la sécurité de la délégation, mais personne ne peut offrir une garantie de 100%", souligne le porte-parole, membre de la nouvelle équipe dirigeante qui a entrepris de réformer une Fédération minée par les scandales.
Le prochain déplacement de la sélection aura lieu en mars, à La Paz, en Bolivie, après un match à domicile contre le Chili.
De son côté, le club le plus populaire d'Argentine, Boca Juniors, a annoncé qu'il renonçait à faire appel à des compagnie charters pour ses déplacements, que ce soit en Argentine ou à l'étranger.