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Pour Abdellah Mesdad, ces mesures sont contre-productives. Car les statistiques concernant cette dernière décennie ont démontré que la question de la construction était toujours au cœur du débat sur l’humanisation des conditions de vie dans les établissements pénitentiaires. A titre d’exemple, le nombre de prisons était 59 en 2008 et qu’après cette date d’autres établissements ont vu le jour. Pourtant, « les mêmes problèmes demeurent irrésolus », comme c’est le cas du surpeuplement carcéral.
D’après lui, la construction de nouveaux établissements pénitentiaires ne pourrait être la meilleure solution pour mettre fin au phénomène du surpeuplement. « Il faut procéder à la révision de la politique pénale et la mise en œuvre des peines alternatives et de plusieurs dispositions du Code de procédure pénale comme la libération conditionnelle ou la liberté surveillée », nous a-t-il déclaré.
Il a, néanmoins, assuré que l’une des questions évoquées par El Khalfi est contredite par la réalité. Il s’agit en l’occurrence de l’interdiction des repas apportés par les familles aux détenus, le fameux couffin ou “gouffa”. Pour lui, cette pratique est toujours en vigueur dans la plupart des prisons du Royaume.
En ce qui concerne les soins de santé, le ministre avait mis en avant le fait que deux conventions relatives aux soins et au traitement du cancer, l'amélioration d’accès aux services de santé au profit des prisonniers et l’organisation des campagnes médicales ont été signées.
Pour Abdellah Mesdad, ces mesures sont insuffisantes. Il a affirmé que certaines prisons sont certes dotées d’équipements de pointe comme ceux concernant la lutte contre le cancer dans la prison de Oukacha, mais il a insisté sur le rôle que le ministère de la Santé doit assumer non seulement dans cette lutte mais également pour ce qui est de la santé des personnes incarcérées, tout en mettant en exergue le fait que les caravanes et les campagnes médicales ne peuvent à elles seules résoudre le problème des soins médicaux prodigués aux détenus.