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C‘est pour perpétuer ces louables pratiques qu’ont été organisées les rencontres de Laâyoune, Boujdour, Smara et Dakhla qui entrent dans le cadre de la tournée d'une délégation de chorfas alamiyine dans les provinces du Sud.
Ces rencontres, animées par des universitaires se sont poursuivies à Dakhla. Elles ont permis de s'arrêter sur le concept de l'allégeance d’un point de vue religieux, le situant dans ses contextes historique et national se référant aux actes d'allégeance accomplis par les notables des régions du Sahara aux Souverains du Maroc.
Certains intervenants ont souligné le rôle important du patrimoine culturel et spirituel dans le renforcement de l'unité des peuples et la préservation de leur identité et leurs valeurs, rappelant qu’en 1939, déjà, un érudit sahraoui, le cheikh M’Rabih Rabou, à la tête d’une importante délégation de pèlerins sahraouis, a fait une escale à Tétouan.
Lors de cette escale qui a duré quelques jours, l’érudit sahraoui et ses compagnons ont eu des rencontres avec un groupe appartenant à l’élite de l’époque. Parmi ceux-ci, on a cité Abdelkhalek Torrès, président d’un parti politique, El Haj Mohamed Bennouna, le Cheikh Mekki Nassiri, le poète et savant Abdelwahab Ben Mansour qui était devenu plus tard, historiographe du Royaume et d’autres. Avant son départ, le chef de la délégation sahraouie avait remis un important lot de livres au directeur des Awkafs de la région qui était, à l’époque Abdelkhalak Torrès, comme l’atteste la lettre manuscrite, dont Libé a reçu copie et qui était signée de la main de ce même Torrès.
70 ans plus tard et à l’occasion d’une visite des représentants des zawiyas du Nord, la fondation qui porte le nom de ce même M’Rabih Rabou offre à ces érudits un lot de livres.
C’est à croire que tout est fait pour que l’histoire se répète 70 ans plus tard. C’est aussi une autre manière de consolider des liens culturels et sociaux séculaires que les zawiyas du Nord et du Sud du Royaume n’ont cessé d’entretenir, malgré l’occupation et les frontières factices qui tentaient de diviser le Royaume, sans jamais y parvenir.