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« Tout a commencé le jeudi 21 juin lorsqu'on a appris qu'on était persona non grata à ladite réunion du Conseil. Pire, cette réunion a fait appel à quatre élus du PJD et deux du PI. Une décision qui n'a jamais fait l’objet d'accord entre les composantes politiques de la commune urbaine », nous a confié l'un des élus exclus sous le couvert de l'anonymat.
D'après lui, cet agissement du bureau dirigeant traduit la volonté d'étouffer le travail des cinq commissions spécialisées, à savoir la Commission de suivi de la gestion déléguée par Lydec, celle de la révision des contrats, des biens, des privilèges et de l'exploitation des biens publics, celle du développement et du suivi des recettes, celle du marché de gros et celle de suivi du transport urbain. «En effet, l'ensemble de ces instances ont fini leur travail et ont établi des recommandations relatives à leur champ d'action. Mais il semble que le président du Conseil cherche à tout prix à ne pas inscrire ces recommandations à l'ordre du jour de la session de juillet », nous a-t-il précisé.
Notre source nous a confirmé que les résultats des travaux des commissions spécialisées censées traiter le dossier de la gestion déléguée et les autres grands dossiers de la ville risquent de lancer un pavé dans la mare puisqu'elles remettent au goût du jour certains dossiers qui ont fait l'objet de désaccords et qui ont été la principale cause du blocage du Conseil des mois durant.
Un avis que semble partager cet observateur. « Sajid et sa majorité préfèrent maintenir le statu quo. Ils préfèrent ramer jusqu'à la fin de leur mandat au lieu d'entamer un débat dont personne ne prévoit l'issue », analysait notre source. D’après lui, le président du Conseil ne fait que gérer les affaires courantes en s’employant à garder un certain équilibre entre les composants politiques du Conseil moyennant des concessions insignifiantes mais sans lâcher pour autant les rênes du pouvoir.
De leur côté, les trois élus ne comptent pas baisser les bras. Plusieurs missives ont été adressées à la présidence du Conseil l'interpelant à intégrer les recommandations en question dans l'ordre du jour de la session de juillet. C'est le cas d'Abdelhak Mabchour, président de la commission de la révision des contrats, des biens, des privilèges et de l'exploitation des biens publics qui a exigé une position claire concernant les recommandations de sa commission et leur chance d'être exécutées. Il juge qu'à la lumière de cette position, la commission va décider la poursuite ou l'arrêt total de son activité.