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Des records de chaleur ont été enregistrés dans plusieurs régions du monde, à travers de grandes parties des Amériques, d'Afrique, d'Asie et du Pacifique, a relevé l’organisation. Pas plus tard que la semaine dernière, un nouveau record de température a été enregistré au Koweït, ce qui fait craindre le pire.
En effet, 2016 serait en passe de devenir l'année la plus chaude jamais enregistrée, a prévenu l’agence onusienne dans un communiqué.
Selon cette organisation, juin 2016 a battu des records de chaleur pour le 14ème mois consécutif, aussi bien au niveau des terres que des océans. Ils ont également marqué le 378ème mois consécutif (depuis décembre 1984) avec des températures supérieures à la moyenne du 20ème siècle.
Les données recueillies par l’OMM ont indiqué que « la température moyenne au cours des six premiers mois de 2016 était supérieure de 1,3° C à l'ère préindustrielle de la fin du 19ème siècle et de 1,05° C à la moyenne du 20ème siècle », peut-on lire. Elle aurait ainsi battu le précédent record de 0,20° C établi en 2015.
Pour le secrétaire général l'OMM, Petteri Taalas, «les tendances du changement climatique, bien connues depuis des décennies, atteignent de nouveaux sommets, alimentées par la puissance du phénomène climatique El Niño en 2015 et 2016 ».
« Les changements climatiques causés par les gaz à effet de serre qui retiennent la chaleur sont là pour rester. Cela signifie que nous allons être confrontés à plus de canicules, des précipitations plus extrêmes et un impact potentiellement plus élevé des cyclones tropicaux », a averti Petteri Taalas sur son site Internet des Nations unies.
Réagissant à cette hausse inquiétante des températures, le Bureau des Nations unies pour la prévention des catastrophes (UNISDR) a appelé récemment la communauté mondiale à intensifier les efforts pour prévenir les décès causés par les canicules.
« La gestion des risques de catastrophe doit accorder davantage d'attention à la chaleur extrême, si nous voulons réduire la mortalité liée à ce risque naturel particulier alors que cette année est en voie d'être la plus chaude jamais enregistrée », a estimé Robert Glasser, le chef de l'UNISDR, soulignant que « les journées chaudes, les nuits chaudes et canicules sont devenues de plus en plus fréquentes ».
Pour éviter une répétition des milliers de décès dus aux canicules qu’ont connues l’année dernière l’Asie et l’Europe, le chef de l'UNISDR a estimé que « plus d'efforts sont nécessaires pour garantir que les personnes pauvres et les plus vulnérables, y compris les réfugiés, les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées reçoivent des alertes précoces et que des mesures pratiques soient prises pour assurer qu'elles aient accès à l'eau, à un abri adéquat et à une protection contre la chaleur et le soleil ».
D’après les données de l’OMM, les concentrations de dioxyde de carbone ont franchi le cap symbolique de 400 parties par million dans l'atmosphère cette année. L’agence a précisé que les niveaux de CO2 varient selon la saison, mais la tendance sous-jacente est à la hausse. Ce qui, a estimé le SG de l'OMM, «rend plus évidente que jamais la nécessité d'approuver et de mettre en œuvre l'Accord de Paris sur les changements climatiques, et d'accélérer la transition vers des économies sobres en carbone et des énergies renouvelables».
Alain Bouithy