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Début mars, la Fifa avait annoncé que le congrès, prévu le 5 juin, était maintenu dans la capitale éthiopienne, mais reporté au 18 septembre 2020 en raison de la crise du coronavirus.
La Fifa a annoncé mardi que le congrès se tiendrait finalement "en ligne le 18 septembre". Il devrait être précédé d'une réunion du Conseil, l'organe exécutif de l'instance, également en ligne.
Avant cela, une réunion de ce même Conseil, prévue le 20 mars mais qui avait dû être reportée en raison de la pandémie de coronavirus, doit être reprogrammée en juin-juillet et se tenir par visioconférence.
L'instance a également annoncé les nouvelles dates de plusieurs tournois internationaux, "sous réserve de l'évolution de la situation": la Coupe du monde féminine U-20 se tiendra au Costa Rica et au Panama du 20 janvier au 6 février 2021, avec maintien des critères d'éligibilité initialement fixés; la Coupe du monde féminine U-17 est prévue en Inde du 17 février au 7 mars 2021 et la Coupe du monde de futsal en Lituanie du 12 septembre au 3 octobre 2021.
Par ailleurs, le président de la Fifa, Gianni Infantino, arrivé à la tête de l'instance mondiale "par un habile concours de circonstances", devrait "remettre son mandat", estime son rival Michel Platini dans un entretien avec le magazine suisse L'Illustré publié mercredi.
Gianni Infantino et le procureur général suisse Michael Lauber "se croient intouchables et au-dessus des lois", estime le Français, écarté de la course à la présidence de la Fifa après avoir été suspendu par la fédération internationale pour un paiement controversé reçu de l'ex-patron du football mondial Sepp Blatter.
Selon des révélations récentes, MM. Infantino et Lauber ont eu une série de rendez-vous informels, un flou juridique qui soulève la question d'une potentielle collusion entre la Fifa et la justice.
"Je pense que Lauber a conscience qu'il a franchi la ligne rouge. Infantino, lui, devrait à mon sens remettre son mandat", juge Michel Platini. "Mais le problème, c'est qu'il est devenu président de la Fifa par un habile concours de circonstances, en opportuniste, sans avoir de légitimité particulière. Il va donc tout faire pour s'accrocher à son poste".
"Le fait que j'aie été victime d'un complot est pour moi une évidence", répète l'ancien président de l'UEFA, dont la suspension de quatre ans est arrivée à son terme en octobre dernier.
"En 2016, la présidence de la Fifa aurait dû me revenir à une très large majorité, tout le monde le sait", assure-t-il encore. "Il semble que Gianni Infantino ait habilement combiné, au début de l'été 2015, pour faire en sorte que je sois écarté de la course à la présidence de la Fifa, par des accords de circonstance passés en coulisses".
Cet entretien est publié le jour où la commission judiciaire de l'Assemblée fédérale suisse doit se prononcer sur l'ouverture d'une procédure de destitution du procureur Lauber, fragilisé par ses rencontres informelles avec M. Infantino.